Une attaque au couteau a été perpétrée ce jeudi 29 octobre au matin à Nice. Selon la police, au moins trois personnes sont mortes près de la basilique Notre-Dame de l’Assomption.
Une attaque est survenue ce jeudi matin vers 9 heures près de la basilique de Notre-Dame de l’Assomption, à Nice. Au moins trois personnes sont mortes et plusieurs ont été blessées lors d’une attaque au couteau, rapporte The Guardian, qui ajoute que la scène était, selon la police, “une vision d’horreur”.
L’auteur des faits, blessé par balles par la police municipale, a été interpellé en état d’urgence absolue. Une opération de police est en cours dans le centre-ville de Nice et une équipe de déminage est sur les lieux.
Sur une vidéo reprise notamment par le Daily Mail britannique, on peut voir des policiers pénétrer dans la basilique “avant l’interpellation de l’assaillant, qui scandait ‘Allah Akbar !’”.
Selon des sources policières reprises notamment par la chaîne britannique Sky News, une femme aurait été “décapitée”. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour assassinat et tentative d’assassinat.
Le maire de la ville, Christian Estrosi, s’est rendu sur place. Cité par le Guardian, celui-ci a lancé :
« Trop, c’est trop. Il est temps que la France s’exonère de la paix pour anéantir maintenant l’islamo-fascisme de notre territoire. »
Le président de la République Emmanuel Macron et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sont partis rejoindre le lieu de l’attaque.
La BBC ajoute qu’“une minute de silence a été tenue à l’Assemblée nationale, où le Premier ministre Jean Castex venait d’annoncer les détails des mesures de confinement qui entreront en vigueur ce jeudi soir”. Celui-ci a lancé, rapporte la chaîne britannique :
« Je ne peux, une nouvelle fois dans les circonstances très difficiles que notre pays traverse, dans les épreuves qu’il subit, qu’appeler l’ensemble de la représentation nationale à l’unité et à la cohésion. »
Depuis l’Allemagne, la Süddeutsche Zeitung rappelle que la France vient d’être profondément bouleversée, il y a quelques jours seulement, par “l’assassinat brutal d’un professeur d’histoire-géographie par un islamiste extrémiste”.
De son côté, The Guardian rappelle que “Nice avait déjà été touchée par un attentat le 14 juillet 2016, quand un terroriste avait foncé au volant d’un 19 tonnes dans la foule réunie sur la célèbre promenade des Anglais. 86 personnes avaient alors trouvé la mort et 458 personnes avaient été blessées.
Après le meurtre de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine le 16 octobre dernier, Macron a déclaré que la France était engagée dans une bataille ‘existentielle’ contre le fondamentalisme islamique.”
COURRIER INTERNATIONAL – PARIS