Il y’a quatre ans, jour pour jour, le sieur Ould Nafa3 écrasait froidement, sous les roues de sa voiture, son ex-épouse Isselek-Ha Mint Massa, en plein jour, devant les yeux de sa petite fille et les passants.
L’incident s’est produit un après-midi, dans le quartier de Teyaret, prés du complexe « Rahma » à proximité de la mosquée Ould Mouhoud.
La victime divorcée depuis plusieurs mois, sortait de la maison de son frère,accompagnée de sa petite fille, quand son ex-mari, bien installé dans sa voiture dans la rue l’interpella. Elle fit à peine quelques pas qu’il se dirigea vers elle, la tamponna de son véhicule jusqu’à ce qu’elle tombât puis passa la voiture dessus.
Et comme si de rien n’était et malgré les cris stridents de sa petite fille et des passants, il ouvrit la portière de sa voiture, en descendit, prit le cadavre dans ses bras, l’installa sur les sièges arrière,( la petite en pleur s’accrochant à sa mère prit place à ses cotés), puis il démarra sa voiture et se dirigea vers le centre de santé du 1er (Teyaret).
Avec une arrogance inouïe et un sang froid inexplicable, il se vanta de son forfait devant le personnel médical et des policiers venus quelques minutes plus tard.
Pendant sa détention et avant son procès des notoriétés influentes de sa puissante tribu usèrent de tous les moyens , pour obtenir une réconciliation à l’amiable avec les parents de la victime. En vain!!!
Un premier procès a lieu et le criminel fut condamné à la peine capitale.
Forts de leur aura au niveau régional et national et comptant sur leur immenses richesses, les notables tribaux qui avaient – pour la circonstance-recruté deux avocats firent appel et obtinrent gain de cause.
Un deuxième procès a lieu qui confirma le verdict du premier. Mais les notables tribaux ne s’avouèrent point vaincus et sont entrain de tenter des procédures autres, pour obtenir la libération provisoire du meurtrier.
Ce, à quoi le père de la victime, Moctar Ould Massa et ses sœurs ne semblent guère admettre. Ils s’adressent aux juges, aux autorités politiques, aux défenseurs des droits de l’homme, de la femme, des enfants et à l’opinion publique à travers des enregistrements audios et écrits dans la presse; pour les alerter et exiger l’application stricte de la loi.
Rédaction Adrar.info