« Il s’agit d’essayer ensemble de bâtir une organisation qui va nous permettre de bâtir un islam des Lumières dans notre pays, c’est-à-dire un islam qui va être en paix avec la République, en respectant toutes les règles de séparation et en permettant d’apaiser toutes les voix. Ce n’est pas le travail de l’Etat de structurer l’islam, mais nous devons, nous, permettre, accompagner cette émergence (…) D’abord, et c’est le premier point en la matière, en libérant l’islam en France des influences étrangères. »
Emmanuel Macron, Président français : « Il s’agit d’essayer ensemble de bâtir une organisation qui va nous permettre de bâtir un islam des Lumières dans notre pays, c’est à dire un islam qui va être en paix avec la République. »
S’attaquer aux « écoles parallèles »
Emmanuel Macron veut s’attaquer aux « écoles parallèles » qui, selon lui, ont fait progresser l’endoctrinement ces dernières années en France.
Mesure la plus forte de ce projet de loi contre le séparatisme : l’instruction obligatoire à l’école pour tous dès l’âge de 3 ans à partir de la rentrée 2021. L’école à domicile sera strictement limitée aux impératifs de santé. Cette mesure concernerait environ 50 000 enfants.
En parallèle, le président français plaide pour une meilleure compréhension de l’islam avec davantage d’enseignement de la langue arabe et des postes dédiés à l’islamologie dans l’enseignement supérieur.
Autres annonces : l’obligation pour les associations subventionnées de signer une charte de laïcité, celle ne respectant pas les valeurs de la République seront dissoutes. Enfin l’obligation de neutralité sera renforcée dans les services publics, en particulier dans les transports.
Macron dénonce les effets de la ghettoïsation des quartiers
Emmanuel Macron a insisté sur la responsabilité de la France dans cette montée de l’islam radical. Il dénonce les effets de la ghettoïsation des quartiers :
« Nous avons concentré des populations souvent en fonction de leurs origines, de leurs milieux sociaux, nous avons concentré les difficultés éducatives économiques dans certains quartiers de la République, nous n’avons pas su, malgré des efforts des élus, des préfets, récréer suffisamment de mixité, et surtout, nous n’avons pas réussi à aller aussi vite que ce phénomène en terme de mobilité éducative et sociale. »
– Emmanuel Macron, Président français : « Nous avons concentré les difficultés éducatives économiques dans certains quartiers de la République. »
Ce projet de loi contre le séparatisme sera présenté en décembre prochain en conseil des ministres.
Par Julien Pavy avec AFP
Source : Euronews