L’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz estime que son pays a connu « la vraie corruption durant cette première année » de règne de son successeur Mohamed Ould Ghazouani.
« Cette année, l’Inspection Générale d’Etat (IGE) n’a procédé à aucun contrôle et 300 millions d’ouguiyas ont été distribués aux parlementaires pour les corrompre afin qu’ils acceptent l’instauration de la Commission d’Enquête Parlementaire (CEP) », a dit l’ex-président qui était en conférence de presse, jeudi, à son domicile à Nouakchott.
« Cette année, l’Inspection Générale d’Etat (IGE) n’a procédé à aucun contrôle et 300 millions d’ouguiyas ont été distribués aux parlementaires pour les corrompre afin qu’ils acceptent l’instauration de la Commission d’Enquête Parlementaire (CEP) », a dit l’ex-président qui était en conférence de presse, jeudi, à son domicile à Nouakchott.
L’ex-président, qui est cité dans un rapport de la Commission d’Enquête Parlementaire qui révèle mal gouvernance et détournement de biens publics durant ses 10 ans de pouvoir, s’interroge : « Pourquoi on enquête sur la dernière décennie alors que la corruption gangrène l’Administration actuelle ? ».
Mohamed Ould Abdel Aziz a par ailleurs accusé les pouvoirs exécutif et judiciaire de « comploter » sur le dos du contribuable mauritanien et son exemple d’illustration est « l’augmentation à 250 mille ouguiyas du salaire des députés pendant que des milliers de Mauritaniens souffrent de faim et se contenteraient même d’un salaire de 50 à 60 mille ouguiyas ».
Source : Al-akhbar (Mauritanie)