L’officier de la police judiciaire qui occupait le poste de commandant de la Brigade de Twil inculpé dans une affaire de viol suivi de grossesse a profité de sa liberté conditionnelle pour quitter le pays.
Le verdict de son procès : 2 ans d’emprisonnement ferme prononcé le 11 août courant, a été fait par contumace. Celui est inculpé pour viol, abus sexuels et exploitation et travail de mineure âgée de 12 ans. Ces faits ont poussé la mère de la victime a porté plainte.
A Aioun, une enquête a été menée et ses résultats prouvèrent son inculpation. Le gendarme fut déposé à la Maison d’Arrêt d’Aioun en attendant son procès.
Le 13 juillet dernier, l’affaire prend une tournure inquiétante en sa faveur. Il bénéficie d’une liberté provisoire auprès de la chambre correctionnelle près la Cour suprême, sur ordre de son propre parent.
Alors, il échappa, désormais, à la justice. Cette mesure a soulevé des voix et frustré la victime et ses pauvres parents qui avaient fondé un grand espoir sur la justice. Avec la liberté conditionnelle, le justiciable a été soustrait du pays.
Face à cette situation, L’association des femmes Cheffes de famille (AFCF) condamne avec sa dernière énergie cette mesure qui justifie une flagrante violation des droits humains au vu et au su de tous.
AFCF exige une justice transparente et juste dans les dossiers de violences faites aux femmes et à toutes les victimes d’injustice.
AFCF lance un appel au Président de la République, au ministre de la justice et aux membres du gouvernement pour que justice soit rendue à la victime Toutou Mint Kaber qui entre la vie et la mort.
AFCF demande un assainissement et une réforme de la justice pour qu’elle soit au service du citoyen.
Nouakchott, le 20/08/2020
Communiqué de AFCF
Tiré de Tawary ( Mauritanie)