Certains dirigeants du mouvement de l’Initiative pour la résurgence abolitionniste (IRA) ont annoncé leur demission. Ces dirigeants disent être déçu de la direction, qui prend ses décisions sans consultation.
Parmi les démissionnaires figurent Hanna Ould Mberek membre du conseil régional de la wilaya de Brakna, Badar Samba ancien candidat de la municipalité de Bouhdida, Malai Massoud secrétaire générale du parti à Arafat, Marie Diallo chief du bureau IRA de Tevragh zeina et ancienne candidate de la municipalité de Tevragh zeina, Moustapha Bilal directeur de communication de Biram durant la présidentielle de 2019, Jiddou ould Djibril membre du bureau Ira Arafat, Boubacar ould Arbi Chef adjoint Ira département de guiray, Hassan Ould Moukhtar Conseiller Ira au Sénégal.
Les démissionnaires ont déclaré que le mouvement IRA ne constitue plus leur conviction, car ils l’ont accusé d’être sélectif dans le traitement des problèmes des militants … et d’empêtrer la vision de certaines positions discordantes difficiles à comprendre, comme le discours de Genève, la visite à la radio Mauritanie, et la nette déviation de la ligne des droits de l’homme à l’inclinaison vers la ligne politique.
Ils l’ont également accusée de réduire les délégations représentant le mouvement à l’étranger à la personne du président et ses membres de famille, notant que ces mêmes raisons ont conduit auparavant la démission de plusieurs dirigeants et cadre réputés compétents.
Les démissionnaires ont estimé que l’affaire du membre du bureau IRA en Côte d’ivoire Mohamed Khattri, qui a été arrêté à Adel Bagrou, était la goûte qui a débordé de la vase, car les dirigeants et militants des régions de l’est, du sud du pays et à l’étranger étaient irrités du manque d’actions des leaders jusqu’a l’accusé de trahison. Ces attitudes les ciblent aussi.
Par Moustapha Sidiya
Source : Senalioune