Cette non intervention viendrait par contre à point nommé, lorsque le dossier sera déféré aux juges siégeant, en premier de l’instruction puis les magistrats, a-t-il dit.
Les dossiers, objet du rapport de la Commission d’enquête parlementaire, n’ont pas encore dépassé le stade du Parquet Général et ses collaborateurs (police chargée des crimes économiques et financiers) et la loi mauritanienne stipule que le Parquet Général chargé des dossiers relève du ministre de la justice, a-t-il ajouté, pour soutenir son argumentaire.
Considérant ce qui précéde, nous appelons l’Exécutif à s’impliquer et à donner des instructions claires sur les orientations de l’État relatives à la lutte contre la corruption, afin de parer à une interprétation des membres du Parquet de cette neutralité, comme étant de l’indulgence vis-à-vis des faits ou d’insinuation implicite à la tolérance, a-t-il poursuivi.
L’autorité législative a lancé une campagne contre la corruption et préparé son rapport qui sera transféré à l’autorité judiciaire à la fin de l’étape transitoire du dossier (phase d’examen préliminaire et de mise en accusation), d’où la nécessité pour l’Exécutif de s’impliquer, a-t-il conclu.
Edité par Al-akhbar
Traduit de l’Arabe par Cridem
Source : Al-akhbar (Mauritanie)