Dans un Tweet sur sa page Facebook, Boidjel O. Houmeid a rappelé que ni la cour des comptes ni l’inspection générale n’ont le droit d’exercer un quelconque contrôle sur la banque d’où la nécessité, a-t-il précisé, que le parlement entre en ligne.
Il a demandé la constitution d’une commission parlementaire pour faire la lumière sur ce dossier, mettant cependant en garde cette commission de remonter le passé pour éviter de tomber dans le piège des règlements de comptes, mais qu’elle se limite à dévoiler les contours de cette affaire.
Selon O. Houmeid cette proposition est l’unique voie pour dévoiler les circonstances du scandale à l’opinion publique nationale et internationale afin de restaurer la crédibilité de notre système monétaire.
Le député ajoute que ce qui s’est passé à la BCM est « extrêmement grave » et qu’il aura des incidences négatives sur la crédibilité de la banque centrale, notre monnaie et nos relations monétaires avec l’étranger.
Le député, ancien administrateur des régies financières à la retraite, a encore dit qu’il n’a jamais vu un détournement d’une telle ampleur.
Boidjel O. Houmeid a rappelé l’historique de la banque centrale depuis sa création, ses premiers cadres nationaux qui l’ont créé, leur rectitude, leur organisation et leur probité.
Une situation qui s’est détériorée depuis longtemps laissant place à une grande anarchie.
Source : Sahara Médias (Mauritanie)