Depuis le 11 Novembre 2014 à la suite d’une caravane organisée par plusieurs organisations de défense de droits l’homme dont IRA et kawtal, on assiste à la chasse à l’homme et ce n’est pas le contestataire contre l’esclavage foncier, ni la victime de l’expropriation des terres lambda, ni le plus agité des manifestants qui était inquiétait mais bien un homme et ce n’est rien d’autre que le président de l’IRA Biram ould Dah Ould Abeid, à qui on chercherait des poux pour nuire à sa réputation et de ternir son image d’homme d’état qu’il vient d’incarner par son charisme, sa combativité et l’adhésion du peuple à son programme libérateur lors des présidentielles du 21 juin 2014 en Mauritanie. L’adage nous dit que quand on veut » tuer son chien on l’accuse de rage » et les autorités Mauritaniennes à travers leur machine répressive veulent en découdre avec Biram et son organisation Ira Mauritanie , qui sont pourtant la voix des opprimés, la voix des exploités , la voix de ceux qui sont condamnés à rester sous le joug de l’esclavage et du racisme dans les palmeraies d’Atar, de Tijikja, d’Aioun El Atrous, de Néma, d’Aouijett , d’Ain Ehel Taya et dans la vallée du fleuve Sénégal ou même pour se recenser en tant que Mauritanien devient problématique.
Nier le caractère pacifique de la caravane contre l’esclavage foncier reviendrait à démontrer la mauvaise foi de notre justice à deux vitesses, celle de recevoir des ordres du pouvoir et celle de la fabrication et de la falsification des preuves et procès-verbaux pour avoir la tête d’un adversaire encombrant qui est Biram Ould Dah ould Abeid mais l’histoire retiendra autre chose de ces hommes c’est leur amour pour la patrie, c’est leur combat contre les exploitations et contre les injustices, leur sens du sacrifice et leur détermination à en finir avec ce fléau de l’esclavage et du racisme ;sont autant de qualités et de talents qui resteront gravés dans les mémoires collectives et permettront à des centaines de milliers de Mauritaniens de devenir tous des Biram pour parachever le travail qu’il a dignement commencé. La peur a changé de camp et la génération récente ne peut plus tolérer ni laisser perdurer les injustices et elle ne semble pas prête à céder sous les intimidations et les annonces tonitruantes des futures condamnations fantaisistes contraires mêmes au code pénal Mauritanien malgré moult chefs d’accusations arrangés, falsifiés, dictés pour plaire au général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de l’aristocratie et d’une seule communauté au pouvoir en Mauritanie.Le ridicule ne tue plus dans ce pays et la jeunesse ne baisera jamais la garde et se fera entendre.
Si notre pays veut sortir du chaos, si sincèrement les conseillers du président ont une lueur de lucidité pour l’avenir, ils doivent le conseiller la libération immédiate et sans condition de Biram Ould Dah Ould Abeid et de l’ensemble de ces codétenus. La condamnation le 15 Janvier 2015 de Biram à cinq de prison avec une forte somme d’amende n’augurera rien de bon pour la stabilité de notre pays, j’en suis certain et l’histoire nous jugera. Plus personne n’accepterait ces injustices en Mauritanie et les mobilisations futures démontreront que la force et le pouvoir appartiennent au peuple et que les intimidations et menaces ne sont que des sons de cloche ‘un pouvoir aux aguets.
Notre justice ne doit souffrir d’aucun diktat, elle doit rendre librement son verdict et innocenter ces militants pacifiques car rien ne peut justifier leur détention arbitraire et les souffrances de leurs familles .Si l’immixtion de l’Europe et des Etats unis est critiqué par certains compatriotes, je suis parmi ceux qui croient à la justice internationale car notre justice bègue et se cherche pour son indépendance quand elle n’est pas sous les ordres se perd dans la lecture du droit , alors pour quand l’indépendance de notre justice ? Allahou Ya alam.
Nouakchott, 07 Janvier 2015
Sidi Ould Baye patriote incontestable