Une source judiciaire a rapporté à Alakhbar.info que quatre des membres du groupe arrêté, après ce qu’elle a qualifié de «suivi», ont été libérés, après plusieurs jours de détention. La source n’a pas révélé les résultats de l’enquête menée par le service antiterroriste concernant ce dossier.
Il importe de rappeler que le 13 février, la police avait arrêté un certain nombre de militants sans révéler les charges retenues contre eux.
Les militantes des droits humains, Mekfoula Mint Brahim et Aminetou Mint Al Mokhtar (toutes deux parmi ce groupe interpellé), ont expliqué que les interrogatoires auxquels elles ont été soumises par les enquêteurs de la police, se rapportaient à «la tenue d’une réunion non autorisée».
La réunion susmentionnée concerne la constitution d’un parti dénommé «l’Alliance pour la refondation de l’État mauritanien », dont on parlait, à Nouakchott, ces derniers jours.
Il y avait aussi des clips audio suspects circulant à propos de croyances religieuses et insultant les saintes islamiques.
Cela a provoqué une controverse sur les sites de réseaux sociaux. Pour certains blogueurs, c’est la police a divulgué ces vidéos pour distraire l’opinion publique et discréditer les détenus. Pour d’autres, la raison de l’arrestation est liée à l’insulte à la religion islamique.
Traduit par Adrar.info