
M. Ndoye, s’exprimant lors d’une rencontre avec les organisations de pêcheurs et mareyeurs de Saint-Louis, a informé s’être rendu du 2 au 3 décembre dernier, en Mauritanie, pour rencontrer les plus hautes autorités mauritaniennes, particulièrement son homologue, « pour échanger avec ses services afin d’aplanir les difficultés, mais aussi prolonger le protocole d’accord pour une année à nouveau ».
Selon Alioune Ndoye, cette rencontre a permis à la partie sénégalaise d’obtenir « l’annulation » du payement du troisième trimestre rattaché à la licence de pêche dont bénéficie le Sénégal.
Il a été aussi question durant cette rencontre « d’annuler les amendes établies, sauf les amendes liées au type de pêche interdite dans la zone mauritanienne », a souligné Alioune Ndoye.
La Mauritanie « est pays souverain, avec ses propres lois et politiques. Il n’est pas envisageable de ne pas respecter ces lois et règlement par la partie sénégalaise », a-t-il déclaré.
Il a invité, dans ce cadre, les autorités locales à veiller à ce que les conditions du protocole d’accord entre les deux parties soient « bien matérialisées », notamment le point concernant « le débarquement des captures » sur le site de Ndiago.
Selon lui, les autorités mauritaniennes « n’ont qu’un seul objectif, la gestion durable des ressources halieutiques », une préoccupation du gouvernement sénégalais également.
Il rappelle que le quota autorisé dans les accords pour la licence de pêche est aujourd’hui de 50.000 tonnes à payer, mais avec « une obligation » de débarquer les 2% en Mauritanie.
« Le Sénégal est le seul pays qui bénéficie de la dérogation pour ne pas subir le débarquement forcé de toutes ses captures au niveau du territoire mauritanien », a signalé le ministre sénégalais de la Pêche et de l’Economie maritime.
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Source : Agence de Presse Sénégalaise (APS)