En effet, il est constant, en droit, quelque soit le statut du travailleur, l’Employeur assure le transport du travailleur muté jusqu’au lieu de travail ainsi que sa famille.
Il est surprenant que les Pouvoirs publics sensés d’appliquer et faire appliquer la loi exigent de ses enseignants même s’ils sont contractuels d’assurer leur transport jusqu’à leur lieu de travail alors qu’ils sont recrutés à Nouakchott.
Surtout, les nouveaux recrus sont des jeunes chômeurs dont la majorité est issue de familles pauvres et ne possèdent aucune ressource pour pouvoir se rendre à leur lieu d’affectation.
Nous avions signalés dans une Déclaration, les manquements constatés lors du recrutement de 5000 enseignants et Professeurs notamment sur l’irrégularité des Contrats de prestations proposés et le salaire forfaitaire qui violent toutes les dispositions légales, conventionnelles, codifiées et règlementaires.
La CLTM est très préoccupée par ces violations multiples qui privent les travailleurs de leurs droits légitimes et qui se voient abusés par celui qui est sensé de les défendre par son rôle de Garant, Protecteur et Arbitre.
La CLTM invite le Ministre de l’Education Nationale à revoir les conditions injustes et inacceptables imposées à ses nouveaux recrus en les garantissant le transport jusqu’au lieu de mutation et de respecter les textes et règlements entre autres : un salaire décent, une couverture sociale, une pension en cas de retraite etc…
Fait à Nouakchott, le 03 Décembre 2019
Le Comité Exécutif
Source : CLTM