Samba Thiam le « Haalpoular » dit vouloir revenir sur la différence entre leur combat et celui de Biram Dah Abeid le « Hartani ». Eh Hop, bonjour le délire ethnique ! Voila la transcription de certains propos du discours de Samba Thiam :« Avant toute chose, il est important qu’on comprenne, nous sommes coincés comme les Haratine le sont également, mais à des degrés différents. Le coincement des Haratine va dans le sens de l’esclavage, mais nous, nous ne sommes plus reconnus comme faisant parti de la Mauritanie. Voila un point.Quand on prend le transport avec les Haratine, les contrôleurs savent qu’ils sont Haratine, ils ne sont pas contrôlés, mais, nous, nous sommes contrôlés, parce-que les Haratine sont considérés comme faisant parti du pays, nous, nous ne sommes plus considérés comme appartenant à ce pays. Voila un autre point.
Le deuxième point, je prends l’exemple des écoles, on enseigne dans les écoles la langue arabe, l’arabe c’est du Hassaniya, donc, les enfants Haratine s’y retrouvent. Nous, on enseigne nos enfants deux langues étrangères, l’arabe et le français qui ne sont pas leurs langues maternelles, donc, ils sont moins favorisés. L’école mauritanienne d’aujourd’hui n’a pour objectif que de ramener nos enfants en arrière.
Le troisième point, quand on regarde, écoute les télévisons, les radios y compris celle du Guidimakha, on ne parle que la langue Hassaniya dans ces medias, les Haratine s’y retrouvent, nous, non……. /..»
La question qu’on pose à Samba Thiam, l’arabe est la langue maternelle de qui en Mauritanie ? Même certains maures blancs ne comprennent pas l’arabe s’ils ne sont pas instruits dans une école Arabe. Pourquoi le Hassaniya n’est-il pas enseigné à la place de l’arabe dans les écoles? Pourquoi on enseigne l’arabe à l’école et on ne parle que Hassaniya dans les medias selon vous ? Il fallait parler arabe aussi dans les medias ou enseigner Hassaniya à l’école.
Comment Samba Thiam arrive- t- il à faire la différence entre un Haalpoular, Hartani, Soninké, Wolof ou Bambara dans un transport en commun sans avoir demandé une pièce d’identité ? La politique, ce n’est pas raconté des ragots sur tous les toits du monde. Quand on ne sait pas ce qu’on dit, vaut mieux se taire.
Par Hanoune Diko