Le site revient sur ce qu’il appelle « le nouveau virage emprunté par l’affaire du vol des 4500 cartouches d’AK-47 avec les suspicions qui pèsent sur des opposants mauritaniens, accusés par Nouakchott d’organiser un putsch depuis la capitale Sénégalaise ». Et d’ajouter que « les autorités mauritaniennes indexent les candidats de couleur de tenter de déstabiliser le nouveau pouvoir issu des urnes, le 22 juin dernier ».
Pour lui, Biram, qui bénéficiait d’une oreille attentive de la part des organisations des droits de l’homme au Sénégal « pourrait perdre définitivement ce privilège si l’enquête ouverte par le parquet de Dakar et bientôt traduite en instruction par le DJI établit sa complicité ou celle d’opposants mauritaniens qui ont leurs habitudes à Dakar.
Au cas échéant, il serait interdit de séjour à jamais en terre sénégalaise à l’autel de la sauvegarde des relations diplomatiques entre le Sénégal et la Mauritanie ».
Interrogé depuis l’étranger où il se trouve actuellement, Biram affirme que « c’est une manœuvre aussi ridicule que désespérée de ses detracteurs et fossoyeurs de la paix civile en Mauritanie et du bon voisinage dans la sous-région; mais c’est aussi une attaque si osée et pernicieuse que nous ne pourrons tolérer.
J’espère que l’enquête sur cette vente, recel ou vol de munitions de guerre aille jusqu’au bout et que les conclusions soient rendues publiques. Moi, militant et engagé depuis toujours et sans aternoiment contre la violence sous quelque prétexte soit-il, je ne laisserai pas passer le fait de lier mon nom ou ma lutte à des faits si ignobles et dégradants, donc le journal ou les journaux qui ont assuré la publication de ces diffamations gravissimes, doivent assumer la responsabilité juridique et pénale liée à ce genre de dénigrements. Et très bientôt, mes avocats s’adresseront à la juridiction appropriée. »