Candidat du pouvoir, le général Mohamed Cheikh El-Ghazouani a été élu président de la Mauritanie, dès le premier tour organisé le 22 juin. Face à la contestation de l’opposition, le régime a mis la capitale Nouakchott en état de siège, rapporte la Revue de presse Afrique de RFI.
“Un vainqueur autoproclamé avant l’annonce des résultats officiels ; des sièges de partis sous scellés ; Internet totalement coupé ; des véhicules de la police et de l’armée lourdement armés postés devant des lieux stratégiques ; des militaires interdisant l’accès à certaines zones. La capitale mauritanienne Nouakchott offre depuis dimanche l’image d’une ville en état de siège”, rapporte L’Observateur Paalga au Burkina Faso.
[Cette présidentielle devait marquer la première transition entre deux présidents élus dans ce vaste pays du Sahel, secoué par de nombreux coups d’État de 1978 à 2008. Après deux mandats, Mohamed Ould Abdel Aziz ne pouvait se représenter. Mais les quatre candidats de l’opposition dénoncent des irrégularités dans la victoire du candidat du camp présidentiel, le général
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