La ville de Nouadhibou a abrité lundi soir un colloque sous le thème de: « le racisme et le discours de la haine et leur répercussion négative sur l’individu et la société.
Organisé par le ministère des affaires islamiques et de l’enseignement originel, le colloque s’inscrit dans le cadre des activités d’animation du mois béni du Ramadan pour l’an de l’hégir 1440 correspondant à l’an 2019.
Le colloque, qui traite d’un sujet très nuisible pour la structure de la société, son système des valeurs et la cohésion nationale à savoir « le racisme et la haine et leur répercussion négative sur l’individu et la société », a pour but d’éclairer l’opinion publique nationale sur le danger de tels maux qui sont en contradiction avec l’esprit et la finalité de la cheriaa islamique, les nobles valeurs et l’éthique auxquels notre peuple musulman est demeuré attaché.
Dans un mot prononcé pour la circonstance, le ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel, M. Ahmed Ould Ehel Daoud, a indiqué que notre pays, grâce à la sagesse du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a franchi d’importantes étapes sur la voie de la lutte contre le racisme, le discours de la haine et les disparités sociales.
Il a ajouté que dans sa lutte contre ce phénomène odieux, le pays a suivi une méthode efficace basée sur une législation et des procédures appropriées, ce qui, a-t-il dit, a permis à la Mauritanie d’être ce qu’elle est
aujourd’hui: un pays uni qui jouit de la liberté, de l’égalité et de la cohésion.
Le ministre a insisté sur les répercussions négatives du racisme et du discours de la haine sur le progrès des peuples et leur prospérité ainsi que sur le renforcement de la cohésion nationale, soulignant que l’Islam a été le premier à se dresser contre le racisme et le discours de la haine et à ancrer les valeurs de justice, d’égalité et d’oeuvrer pour la dignité humaine.
Il a précisé que l’ampleur prise dans le monde par cette manifestation dangereuse a poussé la Mauritanie à lui faire face résolument et à mettre en place une approche vivante pour protéger tous nos citoyens contre les conséquences nuisibles du mal.
Le colloque a connu des interventions d’un certains nombre de penseurs et d’oulémas qui ont analysé le phénomène et présenté les causes et les remèdes, insistant sur ses répercussions négatives sur l’individu et la société.
La cérémonie d’ouverture du colloque s’est déroulée en présence du wali de Dakhlet Nouadhibou, M. Mohamed Ould Ahmed Salem Ould Mohamed Raré, du président de l’autorité de la zone franche de Nouadhibou, M. Ahmedou Tidjani Thiam, des élus, des autorités administratives et sécuritaires et d’un certain nombre d’oulémas et d’Imams de mosquées dans la ville de Nouadhibou.
Source : Agence Mauritanienne d’Information