L’ancienne députée APP, Malouma Mint Bilal et le groupe politique qu’elle dirige ont décidé d’apporter leur soutien au candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar à la présidentielle de 2019. Dans un communiqué publié il ya quelques jours, le groupe politique de l’ancienne parlementaire a béni l’accord signé entre le parti El Moustaqbal et le candidat Ould Boubacar après l’avoir rejeté en signe de protestation contre le fait que cette formation politique dont il croyait être une partie intégrante ne l’a pas associé aux négociations ayant précédé cette décision du parti de soutenir Ould Boubacar. Le communiqué précise qu’après discussions, les incompréhensions ont été aplaties et que pour éclairer l’opinion nationale et internationale il a décidé : 1. De soutenir le candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar à la présidentielle de 2019 2. D’adhérer à l’accord signé entre le parti El Moustaqbal et ce candidat considéré comme le plus capable de respecter ses engagements d’une part et de prendre en charge les grandes problématiques nationales de fond, d’autre part 3. De déclarer son adhésion totale au parti El Moustaqbal 4. De demander à tous les sympathisants, adhérents du groupe et aux fans de l’ancienne députée Malouma Mint Bilal de commencer une campagne de sensibilisation en faveur du candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar Malouma Mint Bilal est une grande militante des droits humains et membre du bureau exécutif de l’organisation de SOS-Esclaves. Politicienne aguerrie, elle est membre fondatrice d’Action Pour le Changement (AC) avant de rejoindre avec les dirigeants de ce parti interdit par Maouiya l’Alliance Populaire Progressiste sous les couleurs duquel elle sera élue deux fois au parlement où ses brillantes interventions lui ont donné une grande audience, surtout chez le citoyen lambda. Candidate malheureuse aux dernières élections législatives de 2018 sous les couleurs d’El Moustaqbal, Malouma Mint Bilal a quitté l’APP à la suite de certaines incompréhensions avec la direction du parti. Selon certaines informations, elle aurait été recalée aux dernières législatives par les autorités mauritaniennes qu’elle ne ménageait pas au cours des sessions ordinaires du parlement. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz et son ancien premier ministre Yahya Ould Hademine auraient entrepris de grosses manœuvres pour ne pas permettre sa réélection pour la troisième fois à la chambre des représentants du peuple.