Financé par l’Etat à hauteur de 1,6 milliard d’ouguiyas (4,3 millions de dollars US), cet institut se propose de relever le plus grand défi de la santé publique en Mauritanie. Il s’agit de la problématique du traitement sur place des maladies hépatiques qui ont toujours constitué un casse-tête pour le pays.
La grande majorité des personnes atteintes de cette maladie étaient évacuées vers des pays étrangers occasionnant un coût financier exorbitant pour le budget de l’Etat et pour les familles des patients.
La nouvelle structure comprend notamment une section clinique comportant les consultations, un laboratoire, des rayons X et des rayons CT, un bloc opératoire et des salles d’hospitalisation.
Elle contient également des sections de santé publique, de recherches scientifiques et de formation.
Dans un mot lors de la cérémonie d’inauguration, le ministre de la Santé mauritanien, Kane Boubakar a expliqué que le nouvel institut est concerné par la prise en charge des hépatites virales dans une première phase et de la greffe de foie dans une seconde phase.
L’institut s’occupe aussi du dépistage et de la formation en matière de traitement, en plus des missions de recherches de nouveautés scientifiques dans ce domaine, a ajouté le ministre.
Pour lui, cette structure se veut une référence nationale ayant également pour vocation de contribuer à la politique de veille sanitaire et de coordonner la politique de communication, de formation et de coopération, y compris pour les équipements adéquats à l’enseignement à distance.
M. Kane a rappelé dans ce contexte la création du programme national d’hépatologie et de virologie dont les missions ont été attribuées au nouvel institut.
Il a en outre signalé l’introduction du vaccin contre l’hépatite B à la naissance et dont le taux de couverture est passé de 25% à 75%.
MOO/te/APA