En Mauritanie, le président Mohamed Ould Ghazouani a engagé des consultations avec les différents bords politiques du pays.
Une façon de tourner la page après la contestation par l’opposition des résultats de la présidentielle. A-t-il réussi à apaiser les tensions ? Quels sont les points sur lesquels il est attendu par l’opposition ?
Pour en parler, nous recevons ce vendredi Biram Dah Abeid, qui était arrivé deuxième à l’élection de juin dernier. De passage à Paris, il répond aux questions de Laurent Correau. Continuer la lecture →

Peter Ramsauer, président de la Commission de la Coopération économique et du Développement du Bundestag, a déclaré avoir « l’impression que les défenseurs des Droits de l’homme sont en désaccord quant à leur description de la situation ».
Onze chaires vont être créées et activées dans toutes les disciplines enseignées par la Mahadra (école coranique traditionnelle) en Mauritanie, a annoncé jeudi le ministre des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel.
Devant les caméras, après sa rencontre avec le président Mohamed Cheikh ould Ghazouani, Biram Dah ould Abeid, leader anti-esclavagiste, a débuté sa conférence en français, et non en arabe. Une entorse aux usages officiels, qu’il a tenu à justifier, mais qui a déclenché une polémique. Explications.
Le Bureau chargé de suivre et de combattre la traite des personnes (TIP Office), relevant du Département d’Etat américain a abrité, en présence du président de la Fondation Sahel pour la Défense des Droits de l’Homme, l’Appui à l’Education et à la Paix Sociale, en l’occurrence Brahim Bilal Ramdhane, une réunion consacrée à l’évaluation de la situation des droits de l’homme en Mauritanie.
« Comme tout le monde, je m’interroge sur la capacité et la détermination de Ghazouani à opérer des ruptures, à sortir des carcans habituels d’appareil de parti ».
Les préparatifs du congrès de l’Union Pour la République (UPR) sont lancés. Une commission présidée par le vice-président de l’Assemblée nationale, Boydiel Ould Houmeid, a été mise sur pied pour en assumer la lourde charge. Une posture inconfortable, dans un contexte où certains considèrent déjà l’UPR comme une « coquille vide », voire une page tournée, depuis le départ de son mentor, Ould Abdel Aziz.
En Mauritanie, le chef de l’État poursuit ses consultations avec les leaders de l’opposition.
C’est comme ça, chez nous, vraiment une tradition : il faut d’abord mourir. Bien mourir. Puis viennent ensuite les hommages. C’est ainsi et pas autrement. Feu Sidaty ould Abba n’a cessé d’être un virtuose de la Tidinit et un artiste complet.