Archives pour la catégorie Articles & Communiqués

De l’histoire des kadihines (Episode 18)/Par Ahmed Salem Elmoktar Chedad

L’aventure d’Akjoujt (suite)

L’arrestation de notre dernier agitateur

L’arrestation de Salek El Hadj Mokhtar, bien qu’il vive en clandestin, nous posait de sérieux problèmes dont principalement des problèmes d’encadrement de nos structures. J’aurai à assumer seul cette tâche. J’aurais aussi à assurer seul la rédaction de notre publication locale, Jeunesse Ouvrière  (J.O.). Lire la suite

La démocratie en Afrique n’est plus une priorité européenne

En première ligne dans la défense de la démocratie en Afrique dans les années 2000, l’Union européenne ferme désormais les yeux sur les tricheries électorales et les modifications constitutionnelles sur le continent. Notamment par peur de l’influence grandissante de la Russie de Poutine et de la Turquie d’Erdogan qui marquent des points par leur absence sur le terrain des libertés publiques. Lire la suite

Le manifeste des haratines condamne la fatwa relative à la répartition d’un héritage au Brakna

Le manifeste des haratines condamne la fatwa relative à la répartition d’un héritage au Brakna Le Manifeste pour les Droits politiques, économiques et sociaux des Haratines au sein d’une Mauritanie juste et réconciliée avec elle-même a condamné la fatwa attribuée à Cheikh Ahmedou Ould Lemrabott et relative à la répartition de l’héritage de la famille Hmeidi, résidente dans la localité de Beled Tayeb, relevant de la wilaya du Brakna. Lire la suite

Captation d’héritage : le Mufti de la République consacre l’esclavage

Captation d’héritage : le Mufti de la République consacre l’esclavage Il y a de cela deux semaines, vers le milieu de ce mois béni du Ramadan, une famille de H’ratine (anciens esclaves ou descendants d’esclaves) se présentait devant le Cheikh d’une Mahadra (école coranique) du lieu-dit El Beldou Atteyib (Wilaya du Brakna, sud de la Mauritanie) pour lui demander de liquider l’héritage de leur défunt de père. Lire la suite

Que réserve la grande muette au colonel Sidi Ould Bilal, l’officier méritant?

Plongeant dans la lecture ce moment ci, revisitant mes fiches d’archives et ma petite bibliothèque bien fournie, je l’avoue; je tombe en plus du Verbatim tome I de Jacques Attali, sur le livre du colonel sidi Ould Bilal, La Mauritanie, la racine, c’est ainsi que l’idée du questionnement mentionnée en titre m’est   parvenue.
Dans ce livre, la richesse du contenu, l’élégance de la démarche et l’honnêteté intellectuelle pour bien restituer l’histoire ont été de mise et seduisirent plus qu’un, bref, un vrai chef d’oeuvre.
Le parcourant de fond en comble  pour la deuxième fois, je découvre que chaque chapitre est un apprentissage et que chaque paragraphe est une culture.

Un crime contre l’humanité ne peut être une fierté culturelle !

Diko hanoune / Militant Abolitionniste MauritanienQuand on est fier d’être culturellement un criminel (esclavagiste), il y a de quoi à inquiéter la terre entière. L’esclavage est un crime contre l’humanité comment peut on être fier du crime d’une société inconsciente au point d’en faire une culture carrément ? Où avez vous vue où su dans le monde une société consciente fière de son génocide, de son crime au point d’en faire une fierté culturelle ?
La culture, c’est avant tout une bonne éducation de la science du savoir, des connaissances non comme semble croire certains africains qui la placent au niveau des festivités seulement (musique, danse, moquerie, rabaissement d’humains sur des préjugés etc…)

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