Le 1er Octobre 2024, un décret signé du président Ghazouani décidait d’opérer un changement à la direction du cabinet du Premier ministère : madame Aïche Vall Vergès, descendante d’une famille de l’Assaba dont la lignée remonte à l’aristocratie française, était « remerciée » pour ses fonctions. Je dis « remerciée » parce qu’il est difficile de croire qu’elle puisse en être « relevée », c’est-à-dire, en jargon administratif consacré, « limogée ». Qui est derrière cette décision inattendue ? Le président de la République ou le tout nouveau Premier ministre ?
Difficile en tous cas pour moi de croire qu’une telle décision ait été prise par Ould Ghazouani, un président généralement « inoffensif » et rarement cité derrière les changements de fonctions opérés dans la sphère du Palais ou celle de la Primature. Difficile surtout à croire parce qu’Aïche Vall Vergès n‘est pas n’importe qui. Ni sur le plan professionnel, ni sur le plan Lire la suite