Serions-nous capables de démentir un jour l’administrateur colonial français, Gabriel Féral qui a exercé à Kiffa au début des années « 40 », quand il a dit dans le » Tambour des Sables » que: « le seul régime qui sied aux Maures, c’est l’anarchie »?
Il est évident que la Mauritanie, à l’instar des autres pays d’Afrique, peut se tracer une autre voie, loin de l’anarchie, proche des principes de l’Islam, en s’inspirant d’autres modèles de développement, tout en sachant que l’exercice de la démocratie occidentale libérale ne serait d’un cache-misère, et pour elle et pour le reste de l’Afrique. Continuer la lecture

L’institution de l’opposition démocratique a exigé l’ouverture d’un « dialogue social sérieux » qui satisfait les revendications des dockers protestataires.
Ils ne savent pas que les mentalités changent que l’aspiration à la juste est naturelle et que sa réalisation revêt un caractère providentiel.
L’esclavage, en Mauritanie, est bâti sur une idéologie qui se nourrit de règles islamiques et de coutumes. Les Imams, les Cheikhs, les Saints, les Chérifs (descendants du prophète), les Marabouts, alimentent constamment cette idéologie par la poésie, les adages, les dictons, les proverbes, la littérature parareligieuse, etc.. Les prêches sont un lieu privilégié pour répandre l’idéologie esclavagiste.
Il a fallu à Mohamed Ould Abdelaziz de recourir à deux putschs pour conquérir le pouvoir sur les ruines du système Maouiya.
La Mauritanie se classe au 131e rang mondial sur 140 pour l’indice de l’état de droit, selon un rapport publié aujourd’hui par the World Justice Project, WJP, (Projet Mondial de Justice), progressant de trois places par rapport à l’année dernière.
Après Atar, dans l’Adrar, la semaine dernière, le magistrat Sidi Mohamed Ould Mohamed Lemine, procureur général près la Cour suprême, était ce mardi à Nouadhibou.