7 femmes et 14 hommes, anciens esclaves de la tribu Tajakant, entament une deuxième semaine de garde à vue à l’intérieur des cachots insalubres du commissariat de police de Rkiz, après une expression de mécontentement sans violence, contre la spoliation de leurs terres de culture, au profit des maîtres d’hier. Lire la suite
Archives pour la catégorie Communiqués
Communiqué de Human Network for Human Rights sur les événements de R’kiz
Au cours de la première semaine de février 2024, la localité de R’kiz, dans la région de Trarza, a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les paysans descendants d’esclaves.
Ces troubles ont éclaté à la suite d’une redistribution contestée des terres cultivables, perçue comme injuste par les paysans, qui accusent les autorités de favoriser la féodalité locale au détriment de leurs droits légitimes. Lire la suite
L’effectivité de la protection devant les tribunaux anti-esclavagistes et le rôle complémentaire des OSC
Rosso : le ministère de la Justice organise une campagne de sensibilisation sur le cadre juridique criminalisant l’esclavage
Le décès de M’Barek Ould Meilouwatt
Né vers 1946, M’Barek, fils de Meilouwatt et de M’Barke est décédé le 9 février 2024 à Oum El Koura, département de Tékane. M’Barek est une vieille connaissance et une vieille amitié. En ce qui concerne la connaissance, nos deux familles ont vécu un long voisinage. La mienne, du côté de mon grand-père maternel, El Mâaloum Ould Nouweiguih et Oum El Khairy Mint Maatalla. La tienne ci-haut citée.
S’agissant de l’amitié, il a été d’une grande fidélité à notre famille. Il n’a jamais oublié l’amitié qui liait nos deux familles. Pendant longtemps, il a été l’aide boutiquier à Nouakchott de Omar Ould CIRE, mon grand frère. Je me rappelle toujours de ces demandes répétées lors de mes congés triennaux en Mauritanie venant de Paris où il m’interpellait sur l’état de la boutique, il voulait que je renforce le capital de la boutique.
Aussi longtemps que je me souvienne, nous n’avons (lui et notre famille) jamais cessé notre compagnonnage. Je me rappellerai toujours ces rires entiers et expressifs et ses bras ouverts qui dénotent de l’amitié et de la fidélité. J’ai longtemps eu besoin de ces services pendant mes années d’exil. Il a toujours répondu présent. Il savait se sacrifier pour l’amitié et la fidélité.
A l’occasion de sa disparition, je présente mes condoléances les plus sincères et les plus attristées d’abord à son épouse, ensuite à ses enfants et enfin à sa famille élargie.
Mohamed Yahya Ould CIRE et famille
Mauritanie : Esclavage foncier, spoliation et coercition – Note d’information, Nouakchott, février 2024
1. Du 31 janvier au 4 février 2024, refusant d’accepter le partage léonin de terres en friche, des cultivateurs de Rkiz, tous descendants d’esclaves de la tribu Tajakant, s’interposaient, sur le chantier de viabilisation des parcelles. Lire la suite
Zèle sans borne pour liquider une députée intrépide
Le 24 janvier 2024, le général chargé de la gestion de l’assemblée nationale mauritanienne, Mohamed Bamba Meguet, ordonne à une douzaine d’hommes d’utiliser la force brute et extrajudiciaire pour malmener, humilier une femme députée et la jeter en dehors de l’enceinte du parlement. Lire la suite
Quand l’ignorance fait loi
Dès qu’un édile est malmené et de surcroît dans l’hémicycle, la démocratie en
pâtit. Du jamais vu ! Ainsi, le 24 janvier après 17heures, la députée Mariem
Mint Cheikh est expulsée, manu militari, de l’Assemblée nationale. Des vigiles
zélés, sous les ordres du président de la chambre, le tout-puissant général
Ould Meguett, l’ont sortie par la contrainte.
On le savait et s’y attendait : Les interventions récurrentes de Mariem
Mint Cheikh dérangent le meneur du Parlement. Lire la suite
Zèle sans borne pour liquider une députée intrépide
Le 24 janvier 2024, le général chargé de la gestion de l’assemblée nationale mauritanienne, Mohamed Bamba Meguet, ordonne à une douzaine d’hommes d’utiliser la force brute et extrajudiciaire pour malmener, humilier une femme députée et la jeter en dehors de l’enceinte du parlement. Lire la suite
Le décès de Mahmoudi Ould Ely Ould Youssouf
Le 20 janvier 2024, après une longue maladie, Mahmoudi Ould Youssouf, fils de Ely Ould Youssouf et Marieme Mint El Maäloum Ould El Nouweïguih, s’est éteint à Bir Es Salam Ehel Youssouf, dans le département de Tékane en Mauritanie.
Marieme Mint Nouweïguih est la sœur aînée de ma mère, Aminetou Mint Nouweïguih. Toutes les deux ne sont plus de ce monde. Puissent leurs âmes reposer en paix.
À l’époque, ma famille traversait une période singulière. Mon père, Saadane OULD CIRE, avait dirigé mon frère Oumar vers le commerce, tandis qu’il m’inscrivait à l’école de Tékane en 1958. Avec l’absence de gardiens pour nos moutons et chèvres, ma mère optait pour résider à Reïwa plutôt qu’à Dakhla, séparés par les marigots de Mbime (pour Oulad Aïd) et Diawane (pour les Tékanois). Lire la suite