Note de presse | Mise en garde contre les propos calomnieux et mensongers de l’imam Mohamed Sidi Sokhona de Tachott-Botokholo

Lors de son sermon du Vendredi 1 novembre 2024 à Tachott, le dénommé Mohamed Sidi Sokhona semble ignorer les nobles objectifs de cet office religieux. En effet, dans cette localité dont l’actuel vice-président de l’assemblée nationale mauritanienne, Monsieur Sidney Sokhona est originaire, ce prêcheur s’est lancé dans une diatribe d’accusations et de diffamations à l’encontre de notre mouvement d’éveil social engagé contre les discriminations liées à l’esclavage par ascendance dans la communauté soninké. Il a nommé notre organisation anti-féodale Ganbanaaxu Fedde dans son discours truffé d’hypocrisie dans le but de nous salir alors que nos principes proclamés et diffusés depuis plusieurs années ont porté une nécessaire demande d’égalité sociale et citoyenne dans nos villages. Mohamed Sidi Sokhona et ses partisans ne supportent pas cet éveil pour contrer les discriminations sociales qu’ils entretiennent au nom de leurs coutumes féodalo-esclavagistes intra-communautaires. Ainsi, nous tenons à dénoncer vigoureusement son discours mensonger dans son Khutba du vendredi. C’est une provocation haineuse de sa part visant notre mouvement et la composante sociale Ganbanaaxu locale. Également dans son propos, il a insinué une apologie fourbe de l’esclavage en citant étrangement le cas de Bilal Ibn Rabah, un valeureux compagnon du Prophète (PSL).

Par cette note de presse, nous alertons les hautes autorités étatiques en tête desquelles, le président de la République son excellence Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, sur les graves violations des droits des personnes d’ascendance esclave dans les villages soninkés du Guidimagha. Nos militants comptent s’organiser socialement en citoyens conscients et dignes en refusant les humiliations de l’esclavage statuaire. C’est cette dynamique d’éveil social qui pose problème à monsieur Sokhona et ses partisans d’un régime féodal et esclavagiste.

L’opinion publique nationale et internationale est prise à témoin à nouveau de cette situation socialement épineuse.
Les pouvoirs publics doivent agir sérieusement pour assurer la quiétude sociale par un respectueux voisinage entre différentes parties.

2 novembre 2024
Ganbanaaxu Fedde Mauritanie, Armepes-France et partenaires