Comme de tradition pour célébrer la fête de l’Indépendance, le président de la République Mohamed Cheikh Ghazwani a offert un discours à la Nation dans la nuit du 27 au 28 Novembre. Comme un bilan à un peu plus de mi-parcours.
Après avoir bouclé trois années à la tête du pays, il lui en reste en effet deux de plus à couler pour son premier mandat. Coup d’œil dans le rétroviseur, tout en visant 2024… si tant est que le marabout décide de briguer un second quinquennat ? Continuer la lecture

Le cas d’Oumar Ould Awbeck dit Oumar Fall, ancien secrétaire général du ministère de l’intérieur
La CNDH vient de rendre public son dernier rapport 2021-2022 consacré essentiellement à l’état de la Justice dans notre pays. Un rapport, sans complaisance, qui sort des sentiers battus. Mais il ne laisse pas indifférents les magistrats, épinglés, qui grincent des dents et crient à «l’outrage».
Les préalables constituent la fondation d’une politique d’abolition. Ils sont différents des conditions nécessaires en vue de la réalisation concrète de l’abolition elle-même.
Que se passe-t-il au sein du principal parti de la majorité présidentielle ? Légitime question… Après l’annonce du report du meeting sonnant la rentrée politique de cette formation, on a en effet assisté à un rétropédalage.
« Hayet Laabid ou Aabid Badhi »
Le mot Haratine, en Hassania (dialecte arabo-berbère), signifie affranchis de l’esclavage maure. Mais dans les faits, il y a très peu d’esclaves réellement affranchis. L’affranchissement, chez les Maures, ne se traduit pas par une rupture avec l’esclavage mais sa continuation sous d’autres formes. C’est ainsi que, dans les faits et les représentations, les Haratine demeurent esclaves [1].
Gaëlle Laleix de la rédaction Afrique RFI avait publié le 16 novembre 2022, l’information « qu’un numéro vert a été ouvert en début de semaine pour dénoncer les cas d’esclavage à l’initiative de la CNDH, la Commission nationale des droits de l’Homme. Elle mène une caravane, « Esclavage Tourner la page », dans tout le pays pour sensibiliser les populations à cette question. » Lien source :
Après Abdoul Aziz Ba, décédé le 28 mai 2012, les frères Mohamed El Bachir Bal décédé le 24 février 2018 et Mohamed El Habib Bal dit Doudou le 19 juillet 2020, Abdoulaye Sow le 22 juillet 2020, la Mauritanie perd à nouveau un de ses fils illustres qu’elle a ignoré.