À Akjoujt, on était les privilégiés du siècle: nous avons eu l’exceptionnelle chance de voir, dans une obscurité totale, un ciel étoilé, aux environs de 9 heures 12mn du matin. J’étais à côté de l’imam de la ville qui priait devant sa mosquée, suppliant la bénédiction divine pour empêcher l’événement, jugé par lui comme une manifestation de la sorcellerie. Quand il sentit l’obscurité le submerger, il rentra en catastrophe dans sa mosquée, cette fois-ci pour prier et solliciter Dieu de lui ramener le jour en plein jour ! Lire la suite
Archives pour la catégorie Articles
Editorial : Levée de l’immunité de Biram Dah Abeid : Est-ce le prélude à son élimination de la course à la présidentielle ?
La levée de l’immunité du député Birame Dah Abeid devrait faire l’effet d’une bombe. Elle intervient à un moment crucial, à quatre mois jour pour jour de l’élection présidentielle pour laquelle l’éternel second affutait ses armes pour y prendre part.
Mais rattrapé par ses démêlés judiciaires avec une plainte pour diffamation introduite le 13 février dernier par les avocats de Mohamed Ould Mouloud, Président de l’Union des Forces du Progrès (UFP), Birame risque de voir le piège se refermer sur lui si jamais, il écopait d’une condamnation, qui risquerait de le mettre hors de la course.
Et ce serait en tout cas un coup dur pour cet opposant dur à cuire, le seul qui donne du fil à Lire la suite
Passions d’un engagement (8) : « La tactique de Juillet » ou tentative de fuite en avant (1). Par Ahmed salem Ould El Mokhtar (Cheddad)
La contestation du néocolonialisme
En 1973, les événements s’accélèrent. Comme une tache d’huile, le mouvement de contestation submerge tout le pays. Partout, dans les coins les plus reculés, le MND fait entendre sa voix. Dans les villes de l’intérieur, dans les villages et dans les campements, on rencontre des gens se réclamant de lui et défendant ses idées. Des idées, dénonçant d’un côté le gouvernement en place, accusé de représenter les intérêts du néocolonialisme français et d’un autre côté, mettant en cause des pratiques séculaires comme l’esclavage, la domination de la femme et la collision avec la féodalité locale.
Les manifestations se succédaient. Quotidiennement, on entendait parler de grèves, de marches, de sit-in et de nombreuses autres formes de protestation, parfois inventées sur place. Le tout accompagné par un mouvement culturel sans précédent : des chants, des danses, de la poésie et autres productions littéraires et artistiques, ainsi qu’un flot continu de tracts et de Lire la suite
Levée de l’immunité de Biram Dah Abeid : Est-ce le prélude à son élimination de la course à la présidentielle ?
La levée de l’immunité du député Birame Dah Abeid devrait faire l’effet d’une bombe. Elle intervient à un moment crucial, à quatre mois jour pour jour de l’élection présidentielle pour laquelle l’éternel second affutait ses armes pour y prendre part.
Mais rattrapé par ses démêlés judiciaires avec une plainte pour diffamation introduite le 13 février dernier par les avocats de Mohamed Ould Mouloud, Président de l’Union des Forces du Progrès (UFP), Birame risque de voir le piège se refermer sur lui si Lire la suite
Passions d’un engagement (7): Akjoukt-1 /Par Ahmed salem Ould El Mokhtar (Cheddad)
Le militant du PKM
À la fin de l’année 1972, on m’informa de la fin de mon stage et de mon admission comme membre du Parti des Kadihines de Mauritanie (PKM). Le choix du nom du parti n’était pas chose fortuite: en effet, en arabe, les initiales signifient « hakem: arbitre ou sage», alors que les initiales du parti au pouvoir PPM, Parti du Peuple Mauritanien, donnent en arabe: « hechma: honte ». Lire la suite
Passions d’un engagement (7): Akjoujt-1: «Mohamed Couscous» /Par Ahmed salem Ould El Mokhtar (Cheddad)
À la fin de l’année 1972, on m’informa de la fin de mon stage et de mon admission comme membre du Parti des Kadihines de Mauritanie (PKM). Le choix du nom du parti n’était pas chose fortuite: en effet, en arabe, les initiales signifient « hakem: arbitre ou sage», alors que les initiales du parti au pouvoir PPM, Parti du Peuple Mauritanien, donnent en arabe: « hechma: honte ».
Ma candidature, en réalité supposée ou virtuelle selon le langage en vigueur aujourd’hui, devrait être parrainée par 2 à 3 membres du parti. J’appris l’existence du parti au moment de mon admission dans ses rangs. D’après le poète Ahmedou Ould Abdelkader, certains avaient émis des réserves sur ma candidature, évoquant mon passé à Rosso et l’indépendance totale dont j’avais fait preuve dans l’encadrement local du mouvement. Lire la suite
Brakna : Lancement d’une campagne de sensibilisation sur les lois pénalisant l’esclavage
Une mission du ministère de la Justice s’est rendue vendredi à Aleg, chef-lieu du Brakna, pour superviser le lancement d’une campagne de formation et de sensibilisation sur les lois pénalisant l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants et le travail des enfants. Lire la suite
Education : Pourquoi les enseignants sont exclus du foncier ?
Dans le paysage socio-économique de la Mauritanie, une question émerge avec une netteté troublante : pourquoi les enseignants mauritaniens sont-ils systématiquement exclus des bénéfices fonciers ? Peut-on s’accommoder de cette situation à long terme ? Cette exclusion, qui perdure depuis des décennies, est devenue une source de frustration et d’injustice pour une profession essentielle à l’avenir éducatif et social du pays. Lire la suite
Editorial du Calame : Merci Transparence Inclusive
Passions d’un engagement (6): La révolution culturelle/Par Ahmed salem Ould El Mokhtar (Cheddad)
Brûlant échange poétique
Pour desserrer l’étau sur elles, les autorités décidèrent de lancer Hammam Fall dans la bataille. Hammam, un ancien garçon dans les maisons coloniales européennes à Saint-Louis, était devenu un richissime homme d’affaires après l’indépendance grâce à ses relations avec le pouvoir. D’ailleurs, comme Hammam, la plupart de nos premiers hommes d’affaires qui avaient eu l’ingéniosité d’exploiter ce genre de relations, avaient auparavant exercé le métier de garçon chez les Toubab. Presque tous étaient originaires de l’Adrar, une région désertique dont les habitants étaient aguerris par des siècles de disette et de privation. Ils savaient en conséquence, mieux que les autres, profiter des nouvelles opportunités. Lire la suite