Le jeudi 6 mars 2025, le pouvoir a de nouveau décidé d’une parade politique visant à distraire l’opinion publique nationale et internationale, tout en renouvelant le vernis sur la dérive discriminatoire du système en place. Il s’agit du décret instituant la célébration, le 1er mars de chaque année, comme une journée nationale de la diversité culturelle et de la cohésion sociale. Ce projet de décret, louable dans ses objectifs, n’en demeure pas moins une nième manœuvre démagogique, décidée au mauvais moment. Il a été décrété le 6 mars, journée nationale de la lutte contre l’esclavage, célébrée depuis plus de dix ans, toujours en catimini, dans un mutisme quasi total, avec mépris et désintérêt, à l’image de tout ce qui touche à l’esclavage et à la composante haratine.
Il a en outre été adopté par le même conseil des ministres qui, comme à l’accoutumée, a réservé quelques miettes aux cadres haratines dans le cadre du mouvement des hauts responsables du ministère de l’Autonomisation des Jeunes, de l’Emploi, des Sports et des Services Civiques. Ainsi, le jeudi 6 mars 2025, le pouvoir, fidèle à sa politique de mystification méprisante, a une nouvelle fois ravivé les amertumes et les frustrations du néo-esclavagisme d’État dont souffre la composante haratine. Lire la suite →