I Introduction – L’heure de la clarification
En Mauritanie, la question haratine demeure un non-dit structurant de l’ordre social et politique, une faille béante dans l’édifice de la citoyenneté et de la cohésion nationale. Depuis l’abolition officielle de l’esclavage, les Haratines sont théoriquement libres et intégrés dans le corps politique de la nation. Pourtant, derrière cette reconnaissance de façade, subsistent des pratiques, des mentalités et des structures qui prolongent de manière insidieuse l’ancien ordre esclavagiste. La dépendance sociale, la sujétion économique, l’aliénation symbolique et la confiscation politique demeurent des réalités vécues au quotidien. Continuer la lecture


Objet : Lettre de protestation contre l’abattage anarchique des arbres dans la nouvelle Moughataa de Tékane.
Un essai percutant sur les racines structurelles de l’apartheid en Mauritanie, au-delà des lois et de l’égalité proclamée par la Constitution.
L’article publié le 30 septembre 2025 sur
Un suprémaciste chauvin n’est pas habilité à donner des leçons sur la citoyenneté, la République ou l’État. Car le contrat social républicain ou démocratique suppose d’abord et avant tout une conviction claire et inébranlable : l’égalité de tous les citoyens en droits et en devoirs. Quand cette conviction manque, toute prise de parole sur ces sujets n’est qu’imposture, travestie en discours d’autorité.
Que peut-on penser quand on jette un regard sur les lits d’hôpitaux, sur des classes menaçant ruine où s’agglutinent, comme des sardines dans une boite de conserve, des dizaines d’enfants, sur les rangs de malades quittant par l’embarcadère de Rosso ou par l’aéroport de Nouakchott, sur les agents de contrôle routier entrant la tête dans les cabines de taxis ou des bus, sur les immenses étalages de produits alimentaires périmés, sur les tapis jonchés de billets de monnaie jetés sur les danseurs exerçant leur talent à cent mètres de familles qui n’ont pas mangé ?