Dans un éditorial du Calame, Ahmed ould Cheikh évoque les lendemains à haut risque d’un scrutin présidentiel qui a été, comme c’est la tradition, largement fraudé
Depuis la première élection présidentielle de l’ère démocratique,en 1992, et à quelques exceptions près, les lendemains d’élections se ressemblent en Mauritanie. Le vainqueur et son camp proclament leur victoire, avant même qu’elle ne soit officiellement annoncée. L’opposition crie au holdup électoral, oubliant, mémoire courte, que sa participation équivalait à une caution d’un processus fourbi d’avance. Dépités, des militants descendent dans la rue, cassent quelques vitres de voiture, avant d’être réprimés, violemment, par les forces anti-émeutes. Et, en 24 heures, le sort en est jeté. Lire la suite →