Collectif des 185 de M’Pourié : lettre ouverte au Président de la République

Collectif des 185 de M’Pourié : lettre ouverte au Président de la République L’ensemble du Groupe 185 vous souhaite la bienvenue et à la délégation qui vous accompagne.

En ce début d’année 2020 de votre mandat, c’est l’occasion aussi de vous transmettre nos meilleurs vœux de santé et de réussite notamment à votre programme décliné à Tehahoudati : mes promesses.
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Les problèmes de l’élevage à Kraa Lahmaar en Mauritanie

Les problèmes de l’élevage à Kraa Lahmaar en MauritanieKraa Lahmaar se situe dans la moughattaa de Mederdra, qui relève de la wilaya du Trarza. Disons schématiquement que la Wilaya, c’est la région dirigée par un Wali ; et la Moughattaa, c’est le département.

Le village fait partie de la zone d’intervention du PRAPS, c’est-à-dire le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel. C’est un projet financé par la Banque mondiale, et qui couvre 6 pays d’Afrique de l’Ouest et centrale : Burkina Faso, Lire la suite

Quel droit de l’homme plus important que l’environnement

Quel droit de l’homme plus important que l’environnement Les Nations Unies définissent les droits de l’homme comme des droits inhérents à tous les êtres humains, quels que soient leur nationalité, leur lieu de résidence, leur sexe, leur origine nationale ou ethnique, leur couleur, leur religion, leur langue ou tout autre statut.

Chacun a droit à l’égalité des droits de l’homme sans discrimination. Tous ces droits sont interdépendants, se renforcent mutuellement et sont indivisibles. Il ressort de cette définition que tous les droits de l’homme, qu’ils soient civils ou politiques, tels que le droit à la vie, l’égalité devant la loi et la liberté d’expression ; ou les droits économiques, sociaux et culturels, tels que le droit au travail, à la sécurité sociale et à l’éducation, ou les droits communs tels que le droit au développement et à l’autodétermination.

Ce sont des droits indivisibles, interdépendants et complémentaires. L’amélioration d’un droit faciliterait la mise à niveau d’autres droits.

Cette définition montre l’interdépendance qui existe entre les droits de l’homme et l’environnement. Le droit à la vie, par exemple, comprend le droit à l’eau potable, le droit à un air pur, la protection contre les catastrophes, etc., ce qui met en évidence l’importance de l’environnement et de sa préservation, et que ces droits nécessitent une attention particulière pour l’environnement et la terre.

Il va sans dire que Dieu Tout-Puissant n’a pas créé quelque chose en vain, car chaque créature dans cet univers a un rôle spécial, et son absence peut constituer une violation de l’équilibre environnemental, donc la protection et la préservation du milieu environnemental est une préservation de la survie et des droits humains, et les exemples sont nombreux. Prenons un exemple local : il est connu que l’outarde houbara mange les serpents tout en étant une bonne nourriture et sa viande est tendre, mais si les serpents abondent, les Bédouins arrêteront de chasser le Houbara jusqu’à ce que l’équilibre écologique soit atteint.

Ce fait a été défendu par de nombreux écologistes, qui ont commencé à ressentir le danger de la révolution industrielle moderne et la pollution qu’elle cause aux humains.

Ces dernières années, tout le monde est devenu convaincu des liens étroits entre les droits de l’homme et l’environnement, et le nombre et la portée des lois internationales et nationales, des décisions judiciaires et des études universitaires sur la relation entre les droits de l’homme et l’environnement se sont rapidement développés, de nombreux pays ont donc inclus dans leur constitution le droit à un environnement sain et propre.

Malgré la prise de conscience mondiale croissante que la préservation de l’environnement est devenue une priorité en matière de droits de l’homme, car d’autres droits de l’homme ne peuvent pas être réalisés sans un environnement propre et sain, mais cette prise de conscience reste faible en Mauritanie. Les organisations de la société civile actives dans le domaine des droits de l’homme ne se considèrent pas concernées par l’environnement Cela nécessite de vastes campagnes de sensibilisation pour ces organisations, les défenseurs des droits de l’homme et la société en général pour que tout le monde soit conscient de ce droit humain fondamental, et par conséquence, les sociétés minières se rendront compte que la pollution est un crime contre l’humanité et les navires de pêche étrangers géants se rendront compte que nuire à notre environnement marin est un crime contre l’humanité, et ainsi de suite ..

Sur le plan officiel, l’intérêt pour l’environnement a passé, de simples activités appartenant au ministère du Développement rural à un ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’environnement et du développement durable, puis à un ministère indépendant, et cela reflète l’intérêt accru de l’Etat pour l’environnement en harmonie avec la tendance internationale et avec l’appui des Partenaires techniques et financiers du pays.

Cependant, cet intérêt ne s’est pas traduits sur les faits par des résultats concrets sur notre environnement en raison de l’absence de la société civile, qui doit être le premier acteur dans le contrôle et le suivi des politiques du gouvernement dans ce domaine et de leur mise en œuvre, car les activités à cet égard, à moins d’être accompagnées d’un contrôle citoyen, ne porteront pas leurs fruits et n’atteindront pas les objectifs fixés.

Peut-être que le gouvernement et ses partenaires techniques l’ont compris après l’expérience du « Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté 2000-2015, qui n’a pas atteint les objectifs qui lui étaient fixés en raison du manque d’implication de la société civile dans la conception des activités et leur mise en œuvre. Ainsi, des organisations de la société civile ont été impliquées dans la formulation de la » Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagé SCAPP 2015 – 2030 « qui a remplacé le cadre de lutte contre la pauvreté. Des organisations de la société civile, de la jeunesse et des syndicats ont participé à la formulation de cette stratégie, mais ils sont exclus de l’étape la plus importante, qui est celle de la mise en œuvre des plans d’action émanant de cette stratégie.

L’accès aux informations relatives à la mise en œuvre et à l’avancement des travaux dans les chantiers et aux financements est devenu impossible. Au mieux, les responsables de la mise en œuvre de ces plans choisissent intentionnellement des organisations cartables qui n’ont rien avoir avec le contrôle citoyen, n’ont pas de crédibilité et n’ont aucune connaissance ni intérêt en matière de suivi. Ces (personnes) se présentent comme des représentants de la société civile, ce qui a causé l’absence du contrôle citoyen et, par conséquent, manque de bonne gouvernance et incapacité à atteindre les objectifs fixés.

Cette réalité nous oblige, en ce qui concerne les droits de l’homme et l’environnement, à en alerter les autorités supérieures et à travailler dur pour trouver des moyens alternatifs de suivre la mise en œuvre des chantiers financés et mis en œuvre conformément aux plans d’action de cette stratégie de développement, auxquels nous attachons beaucoup d’espoirs pour l’avancement de ce pays, la création d’emplois pour les jeunes, la construction des infrastructures économiques et sociales et la création d’un climat attractif pour l’investissement, en tenant compte du respect de l’environnement, dont la protection constitue une protection des droits de l’homme mauritaniens, afin d’atteindre le bien-être et la prospérité de nos citoyens.

La formation de groupes de jeunes locaux de militants de la société civile dans les zones situées à proximité des sites des travaux peut contribuer à un contrôle rigoureux de l’avancement des travaux dans ces chantiers, permet de savoir si ces chantiers sont proportionnés aux fonds qui leurs sont alloués, si l’exécution de ces projets respecte les délais convenus et autres éléments de suivi de ces projets. Ces groupes de jeunes veilleront à ce que l’environnement ne soit pas endommagé par les agences d’exécution, et cela contribuera efficacement à renforcer la conscience de la population sur le fait que ces projets existent pour les servir et ont été financés par des fonds publics, ainsi tout défaut, mauvaise gestion ou corruption peut être découverte tôt afin qu’elle puisse être corrigée et surmontée.

Il convient de rappeler ici que le Président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani avait confirmé, dans son programme électoral lors des dernières élections présidentielles, que la protection de l’environnement constitue une priorité pour lui, je crois – sauf preuve contraire – que la nouvelle administration répondra à tout effort de la société civile qui cherche à protéger l’environnement. La balle est maintenant dans le camp de la société civile pour agir consciemment et efficacement contre toute activité économique qui pourrait nuire à notre écosystème

BOUMOUZOUNA
ONG Agir en Faveur de l’Environnement (ONG AFE)

Source : Chemsiyatt (Mauritanie)

Ces lectures féministes du Coran

Ces lectures féministes du CoranLongtemps le texte du Coran a servi à justifier l’inégalité entre hommes et femmes.

Depuis plusieurs décennies, de manière différenciée et parfois contradictoires, des femmes « relisent » le texte sacré pour en faire un instrument d’émancipation. Les propos tenus par le cheikh d’Al-Azhar en mai dernier sur le fait de frapper l’épouse « désobéissante » ont fait polémique, et ont ouvert la voie à de Lire la suite

Kadiata Malick Diallo : « Ce que je refuse, c’est d’être esclave du Président du parti »

Kadiata Malick Diallo :  J’ai entendu des commentaires de certains militants de l’UFP dans des échanges de groupes WhatsApp ou sur Facebook dire que c’est un mensonge de dire que c’est le Président de l’UFP qui a demandé à l’administration d’interdire l’organisation du meeting que je voulais tenir, en tout cas c’est le hakem qui me l’a dit et si c’était inexact le parti a des voix plus autorisées pour démentir.

Donc un militant sincère doit prendre l’information exacte. J’ai aussi lu et entendu des justifications très légères et fantaisistes en disant que dans la mesure où la loi interdit une candidature indépendante d’un député que ce dernier ne peut s’exprimer ou manifester que sur autorisation ou n’exprimer que ce que veut son parti et ici en disant le parti on le confond à son président.

D’autres même vont jusqu’à dire qu’il n’y a pas de députés sans étiquette c’est à dire sans parti. Tout cela est faux.

La loi a effectivement exigé de quelqu’un qui veut se présenter à un poste de député de le faire sous les couleurs d’un parti, sinon sa candidature ne sera pas acceptée mais cela ne peut en aucun cas limiter le droit d’expression du député, pour lequel d’ailleurs la constitution a clairement dit qu’il ne peut ni être poursuivi ou arrêté.

Cette disposition d’interdiction de candidature indépendante a montré d’ailleurs ses limites combien de députés ont été élus au nom d’un parti qu’ils n’ont connu qu’au moment de déposer leur candidature. Ce qui n’est pas mon cas, moi je suis élue au nom d’un parti dont je suis membre fondateur et je pense que jusqu’à ce jour mon discours et mes prises de position tant à l’hémicycle qu’à l’extérieur sont en tout point conformes à la ligne de ce parti.

Ce que je refuse, c’est d’être esclave du Président du parti. L’indépendance d’un député est illustré par le comportement du distingué député Mohamed Bouyé Ould Cheikh Mohamed Vadhel député élu au nom d’un parti d’opposition qui était même membre du FNDU et qui est depuis le début de son mandat inscrit député de la majorité, ce qui ne l’a pas empêché d’être parmi les députés les plus virulents dans la critique du pouvoir de Ould Abdel Aziz (qui ne rappelle pas de son intervention sur « AR ») et même du pouvoir actuel alors qu’il est inscrit dans le groupe parlementaire des partis de la majorité.

Quant à ceux qui défendent qu’il n’y a pas de député indépendant à l’assemblée, ils ne savent pas peut-être qu’il y a actuellement beaucoup de députés dont les partis ont été dissous et ils n’ont pas adhéré à un autre parti. Là encore je vous citerai le cas d’un autre distingué député Mohamed Lemine Ould Sidi Mowloud dont le parti a décidé de se fondre dans l’UPR et lui a décidé de rester à l’opposition et il est membre du groupe parlementaire « UFP-RFD ».

Ce qui est lamentable c’est qu’un grand juriste se mette à interpréter une loi sans jamais citer un passage précis de cette loi qu’il interprète.

Page Facebook de Kadiata Malick Diallo

 

 

Gourmo Abdoul Lo : « Le titre de député est une qualité qui appartient exclusivement au parti au nom duquel le peuple l’a élu »

Gourmo Abdoul Lo : Kassataya – En Mauritanie tout au moins, tout député doit nécessairement relever d’un parti politique au nom duquel il s’exprime et entreprend ses activités, en tant que député et non en tant que simple personne privée.

Le titre de député est une qualité qui appartient exclusivement au parti au nom duquel le peuple l’a élu. La loi mauritanienne a expressément mis fin au » principe » de l’indépendance des députés, à l’origine des fameuses transhumances et qui autorisait tous les opportunismes.

C’est la raison pour laquelle la fin de cette « indépendance » est le fruit de la lutte des forces démocratiques pour que soit respectée la volonté des électeurs qui ont porté leur voix sur le candidat d’un parti et non sur un individu solitaire.
La loi a mis fin à la pratique qui consistait pour certains députés à se croire au dessus de leur propre parti dont ils sont pourtant les élus, une fois que ce parti les a fait élire par le peuple.

Respecter son parti, en l’occurrence, c’est donc respecter le suffrage accordé par le peuple à ce parti, à travers le choix de son candidat à la députation.

La démocratie a une règle morale : la loyauté et un principe juridique : la bonne foi. Si, d’ aventure, un député estime ne plus partager les valeurs ou la position politique de son parti, il lui reste la botte secrète de toute démocratie : la démission pour respecter cette loyauté et cette bonne foi. Nul n’ est condamné à porter le titre d’une fonction dont l’ exercice impose la contrainte d’une discipline du groupe au nom duquel cette fonction est exercée.

Agir contre la volonté de son parti tout en revendiquant le titre de représentant de ce même parti n’ est ni juste ni praticable.

Telle est la position défendue par la direction de l’UFP et qu’elle défendra toujours tant que sera en cause la qualité de sa représentation, parlementaire, municipale ou autre.

Gourmo Abdoul Lo

Mauritanie: le journaliste Cheikh Ould Mami arrêté

Mauritanie: le journaliste Cheikh Ould Mami arrêtéLes forces de sécurités Mauritaniennes ont arrêté aujourd’hui dimanche le journaliste et blogueur Cheikh ould Mami dans le cadre d’une enquête de la diffusion des vidéos attaquant le régime du président Ghazouani.

La semaine dernière, la police a arrêté le blogueur Mohamed Ali ould Abdel Aziz et son cameraman Abdou ould Tajeddine, tous accusés d’avoir produit et publié des insultes incitant la haine et le racisme selon la déclaration du ministère de l’intérieur.

Par Moustapha Sidiya

 

Oveni/Boutilimitt : Soufisme sunîte, facteur de renforcement de paix sociale et rempart contre l’extrémisme

Oveni/Boutilimitt : Soufisme sunîte, facteur de renforcement de paix sociale et rempart contre l’extrémismeAprès un trajet qui a duré environ une cinquantaine de minutes, nous apercevons les habitations de la localité spirituelle d’Oveni. Il était presque 12 H 34 minutes. Localité surplombant une colline dunaire.

C’est là où repose l’érudit islamique, Cheîkh Mohamed El Haveth, depuis plus de deux siècles. Celui qui a introduit et propagé de la Tariqa, Tidjania, en Mauritanie. Sur un parcours d’une cinquantaine de kilomètres, en plein Lire la suite