
Quel rapport le groupe fondateur de Tokomadji avait-il avec le courant nationaliste arabe et comment s’était opérée sa mutation en mouvement démocratique mauritanien ? La question m’a été posée par Abdelkader Ould Mohameden tant que membre du groupe fondateur de Tokomadji. Je lui ai répondu comme suit :« À l’époque, les nationalistes arabes, même en Égypte, étaient organisés dans des structures complètement clandestines. Ils considéraient l’Égypte et sa révolution comme la Kaaba de la liberté, en dépit des poursuites et de la répression féroce dont ils faisaient l’objet de la part de l’État nassériste égyptien.
Sur le plan idéologique, nous étions liés aux dirigeants de ce courant à travers un périodique intitulé « Elhouriya » (la liberté) installé à Beyrouth, en plus d’autres liaisons clandestines par l’intermédiaire des camarades, via le mouvement général des nationalistes arabes. Lire la suite