Malgré le renforcement de l’arsenal législatif et la volonté politique affichée en haut lieu, il n’y a eu, dans toute l’histoire judiciaire de la Mauritanie, que deux procès pour pratiques esclavagistes suivis de condamnations pour crime d’esclavage : celui de Yarg et Saïd en 2011, confirmé en appel en 2016, et le procès dit de « Néma » en 2015, chacun étant suivi de peines très inférieures au cadre législatif.
En dépit de ces condamnations, de nombreuses plaintes n’ont jamais pu aboutir et de nombreuses victimes ont renoncé à poursuivre en justice leurs anciens maîtres, en raison de pressions familiales, peur de représailles et/ou précarité matérielle de leur situation.
Exemple parmi tant d’autres : Lire la suite