Revenu après quelques mois passés à l’étranger, l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a défié les pronostics faisant état de son retrait de la scène politique pour éviter de s’exposer aux révélations persistantes sur sa gestion jugée par une large opinion publique déçue par son mandat deux décennies durant à la tête de l’appareil d’Etat. Continuer la lecture →La Cour suprême annule la dissolution de 7 partis
Ould Abdel Aziz absent aux festivités de l’indépendance
Mauritanie, l’intrigant retour de Mohamed Ould Abdel Aziz
Biens mal acquis: un rapport demande un mécanisme de restitution aux populations
Opération Barkhane : « La France est là où elle doit être » sinon « le chaos s’installera », estime Sibeth Ndiaye
Interview exclusive de SEM. Robert MOULIE, Ambassadeur de la République Française en Mauritanie
L’Editorial du Calame : KO debout ?
Esclavage : sévères condamnations au tribunal de Néma

Le tribunal spécial chargé de juger les crimes d’esclavage a tenu le 25 octobre 2019 à Nema une session au cours de laquelle trois dossiers d’espionnage ont été jugés. Le premier dossier RP 33/2015 mettait en cause Itewel Oumrou Eyda pour pratiques esclavagistes sur Mabrouka Mohamed et sa famille. Jugé par coutumace, le prévenu a été reconnu coupable des faits et a écopé de quinze ans de prison ferme assortie d’une amende de cinq millions d’anciennes ouguiyas et d’obligation par le tribunal d’établir un état-civil pour la victime et les autres membres de sa famille qu’il est obligé de ramener. Le second dossier RP 99/2014 concerne la victime Khdeija Mint Tarba réduite en esclavage par Hanena Ould Itewel Oumrou et ses frères condamnés à cinq ans de prison avec sursis. Il faut dire que dans cette affaire, les protagonistes avaient conclu il y a quelques mois une conciliation. Le tribunal leur a exigé l’application et le respect de ses dispositions. Le troisième dossier RP 98/2011 mettait en cause les deux sœurs Selama et Maimouna que SOS Esclaves avaient libérées en 2011 de Nbeiket Lahwach à plus de 130 km à l’est de Nema . Les deux filles et leur famille étaient réduites en esclavage par Cheikh Ahmed Ould Siyam et Inejih Ould Sebty qui ont écopé de dix ans de prison ferme plus une amende de cinq millions d’anciennes ouguiyas avec obligation de mise en liberté des autres membres de la famille et établissement d’un état-civil pour toutes les victimes. C’est l’organisation des droits humains SOS Esclaves qui a assuré l’assistance juridique des victimes à travers la commission d’un avocat et les services et conseils d’un assistant juridique. Les victimes ont toutes comparu à la barre pour raconter leur récit de vie d’esclaves avec les souffrances et les iniquités, violences et violations de toutes sortes que leurs bourreaux leur faisaient subir. Ces trois dossiers sont parmi les centaines d’autres qui sont pendants depuis plusieurs années devant les tribunaux ordinaires et que SOS Esclaves réclame à ces juridictions de transférer aux tribunaux spéciaux pour une éventuelle programmation de leur traitement.
Source: Le Calame

La chambre administrative de la Cour Suprême s’est prononcée suivant la décision 59/2019 du 20 novembre 2019 sur le dossier 30/2018 relatif à la dissolution de vingt partis politiques représentés par Me Mbarek Mohamed Vall dans une action de justice engagée contre le ministère de l’intérieur et de la décentralisation.
Sahara Médias – L’ancien président mauritanien Mohamed O. Abdel Aziz s’est absenté à la cérémonie de levée des couleurs dans le cadre des festivités marquant le 59ème anniversaire de l’indépendance nationale à Akjoujt.
La célébration du 59ème anniversaire de l’indépendance qui aura lieu le jeudi 28 novembre est marquée par le retour contesté de l’ancien président Aziz dans son pays.
Deux députés viennent de remettre à la garde des Sceaux un rapport sur la confiscation des avoirs criminels. Dans celui-ci ils préconisent la mise en place d’un dispositif spécifique de restitution des biens mal acquis aux populations des pays d’origine.
La porte-parole du gouvernement était l’invitée de franceinfo, deux jours après la mort de 13 militaires français au Mali.
M .Robert MOULIÉ, ambassadeur de France en République islamique de Mauritanie avait présenté ses lettres de créances, l’année dernière, le 23 octobre 2018, à l’ex Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
Il est revenu. Il nous manquait pourtant si peu. Ould Abdel Aziz a préféré écourter son exil volontaire pour replonger dans la mare aux caïmans.
Le leader anti-esclavagiste mauritanien, Biram dah Abeid, conteste les mensonges du gouvernement sur cette épineuse problématique.