Le député du parti SAWAB et dirigeant du mouvement abolitionniste IRA Birame Dah Abeid classé deuxième lors de la dernière présidentielle est un homme atypique.
En effet, l’homme dérange par son combat virulent contre l’esclavage en Mauritanie et au fil des ans il n’a cessé de monter en grade et de gagner des galons, devenant du coup une menace incontestable pour l’establishment et le système en place en Mauritanie. Continuer la lecture

Le député Biram Dah Abeid (opposition) a visité, ce lundi 3 août 2020, le siège central de Radio Mauritanie où il a été accueilli par le directeur général de l’établissement, M. Mohamed Cheikh Ould Sidi Mohamed.
Le mouton qui aiguise le couteau de sa propre immolation. Cette rhétorique peut bien s’appliquer au régime du président Mohamed Cheikh Ghazwani dont la quasi-totalité des ministres et hauts responsables seraient déférables devant la justice suite au rapport de l’enquête parlementaire sur la décennie passée.
L’information est passée comme un éclair. Et pourtant, citée par le Journal Sahara Média elle porte sur un détail de grande importance : « des députés mauritaniens ont réclamé mercredi que soit retirée la confiance à tous les responsables liés aux irrégularités révélées dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire ».
L’ambigüité ! Tel est le propre des institutions mauritaniennes.
L’organisation Human Right Watch a invité le president Mohamed O. Cheikh Ghazouani qui vient de boucler le 1er août la première année de son mandat à la tête de l’état, de mettre en place une réforme des lois répressives qui entravent la liberté d’expression et d’agir avec détermination pour consolider les droits de la femme. 
Hier matin, au sein de cette chambre à laquelle l’usage attribue l’à-priori d’une honorabilité bien souvent gratuite, pendant qu’à tour de rôle chacun s’écoutait parler dans un micro et qu’au dehors les supputations des uns et des autres s’entremêlaient à travers l’envahissante toile qui a définitivement supplanté notre arbre à palabres, une émotion puissante m’a prise à la gorge.