Mauritanie : appel à manifester le 28 septembre 2022 pour dénoncer les arrestations arbitraires

Pressenza Bruxelles transmet le Communiqué de presse de l’ONG IRA concernant l’arrestation de 5 militants de RAG.

Que s’est-il passé ? Le 21 septembre 2022, à Nouakchott, dans un climat de diabolisation du mouvement abolitionniste et de son chef de fil Biram Dah Abeid, cinq militants du parti pour la Refondation et une action globale (RAG), aile politique de l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA-M), ont été convoqués et enlevés par la police, avant leur déportation vers Kiffa, à 600 km de la capitale, dans une brigade de gendarmerie. Continuer la lecture

Déclaration du Parti pour la Réforme et l’Action Globale en Mauritanie (RAG)

Le climat politique du pays s’est nettement dégradé depuis maintenant plusieurs mois. Le contexte politique national est marqué par des dérives autoritaires du pouvoir de Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, sous la houlette de son éminence grise et ministre de l’intérieur Mohamd Ahmed Ould Mohamed Lemine; ce dernier n’hésite pas à recourir à des méthodes et pratiques iniques, provocatrices et peu loyales voire cyniques en vue d’éliminer les adversaires politiques (menaces de mort contre le député et Lauréat du Prix des Nations-Unies pour les Droits Humains 2013). Continuer la lecture

Mauritanie : les promesses du gouvernement s’accélèrent avant 2023 avec 2024 en ligne de mire

Le gouvernement mauritanien est entré dans une phase d’accélération du programme prioritaire de Ould Ghazouani à quelques mois des élections de 2023. Des promesses de réduction de la fracture sociale se multiplient depuis la formation du dernier gouvernement. Continuer la lecture

Incertitudes (3) : La transition. Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)

La dynamique d’une pré-campagne électorale
Pré-campagne dominée par l’émergence d’un candidat, outsider inattendu : Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui va beaucoup inquiéter les chefs traditionnels de l’opposition.

Le Parti Républicain Démocratique et Social (PRDS), converti en PRDR(R pour Renouveau), comptant sur l’accumulation de plus de deux décennies de pratique du pouvoir de l’ex-président Taya, nourrit l’espoir de pouvoir gagner la partie. La classe des privilégiés aux immenses richesses accumulées durant la période passée peine à trouver de nouvelles attaches à un pouvoir dont les prétendants ne maîtrisent pas encore le gouvernail. Continuer la lecture