
Qu’attendent donc nos autorités pour représenter le projet de loi sur les violences basées sur le Genre? Lire la suite
Qu’attendent donc nos autorités pour représenter le projet de loi sur les violences basées sur le Genre? Lire la suite
Par André Perrin, le 5 février 2015
Les tueries des 7, 8 et 9 janvier ont donné à nombre de commentateurs l’occasion d’avancer l’idée selon laquelle ce sont la pauvreté, le chômage, l’exclusion et le manque d’éducation qui font le lit du terrorisme. La thèse n’est pas nouvelle. Cette lecture sociale exclusive sert même souvent d’excuse. André Perrin l’examine de près et la fait passer au crible des épreuves classiques de falsification.
Monsieur,
Ne pouvant plus résister à la redoutable tentation de vous écrire, j’ai fini par céder en vous adressant la présente, parce que votre pensée critique m’attire naturellement, j’y trouve parfois exprimées le mieux mes propres idées, même s’il m’arrive de ne pas vous approuver sur certains sujets.
En vérité, mes hésitations étaient surtout fondées sur la crainte de ne pas être suffisamment précis dans une langue qui n’est pas celle de ma culture, bien qu’elle ne me soit pas totalement étrangère non plus, car je reste, tout de même, fier de me référer à une grande école de commerce de Paris que j’ai fréquentée il y a un peu plus de trois décennies.
Le douloureux chapitre de la déportation des Africains en terres d’Islam, est comparable à un génocide. Cette déportation ne s’est pas seulement limitée à la privation de liberté et au travail forcé. Elle fut aussi – et dans une large mesure – une véritable entreprise programmée de ce que l’on pourrait qualifier « d’extinction ethnique par castration. »
Sur le sujet, bien des écrits témoignent des traitements abominables que les Arabo-musulmans réservaient aux captifs africains, et aussi de leur solide mépris envers les peuples du bilad as-Sudan (le Pays des Noirs.) Ainsi et à ce propos, l’historien Ibn-Khaldum énonce : « les seuls peuples à accepter l’esclavage sont les nègres, en raison d’un degré inférieur d’humanité, leur place étant plus proche du stade animal », jugement qui se passe de commentaires. Lire la suite