
Haute Cour de Justice : un grand pas et des doutes

D’abord ébranlé par ses ex-Premiers ministres et membres de ses gouvernements qui ont tous pris leur distance dans l’affaire dite de la « décennie », puis par ses proches hommes d’affaires qui l’ont mis à l’index lors des interrogatoires de la Police portant sur le Rapport de la Commission chargée de l’enquête Parlementaire, le camp de l’ex-homme fort du pays vient d’être secoué par une secousse sans précédent : la guerre ouverte entre Beder Ould Abdel Aziz et Ahmed Ould Bah dit Hmeida, dix ans conseiller à la sécurité, ancien bras droit et homme à tout faire de l’ex-président. Lire la suite
Ce jeudi 12 Novembre, à la mairie de NDiago, a eu lieu l’atelier de lancement du projet « Agropastoral dans la commune de NDiago » exécuté par l’ONG AMAD dans le cadre de financement du BP (Projet Tortue / Aheleyim).
L’atelier a pu mobiliser plusieurs personnes issues de plusieurs localités de la commune, le maire de NDiago, le Hakem Adjoint, de médecin chef, les représentants de BP, Les ONG innervant dans la commune, le commissaire de police, le commandant adjoint de la brigade de gendarmerie, des notables. Lire la suite
« La solidarité est l’éminence du rentable », concluais-je en mon précédent article. Une telle proposition ne se pose pas qu’au sommet du profit : elle en est également le socle et le fil conducteur ; autrement dit : l’éthique. Avec, ici encore, la même alternative : avec le vivant ou avec le machinal, cette solidarité ? Quel que soit le degré de connivence entre l’outil et la main, il existe une limite décisive qui les distingue. Et plus le temps passe, plus cette limite se confond avec celle entre l’artifice et la nature. Lire la suite
Ce n’est pas seulement en volonté de préserver sa capacité de bénéfice, lors de la vente de son bien, qu’un capitaliste investit dans l’amortissement (1) de celui-ci. C’est aussi, et souvent d’abord, en celle de lui faire produire de la plus-value bien avant d’être vendu. Volontés donc ambiguës ; certes a priori complémentaires et concordantes… mais pas toujours. Lire la suite
Toujours améliorer le bien-être du plus grand nombre possible de gens : tel pourrait se résumer l’affiche politique du développement. Dans sa version « durable » – son dernier avatar en date – celui-ci se reconnaît trois dimensions qu’il convient impérativement d’harmoniser pour avancer en telle proposition : économique, sociale et environnementale. Du plus local : le moindre individu en son milieu de vie ; au plus global : l’Humanité entière en son établissement cosmologique.
Longtemps posé en quasi-dogme, le primat de l’économie – plus exactement, de la macroéconomie : le plus grand nombre possible de sous orchestré par le plus petit nombre possible de gens… – s’est vu confronté à de récurrentes Lire la suite
Ce n’est pas seulement en volonté de préserver sa capacité de bénéfice, lors de la vente de son bien, qu’un capitaliste investit dans l’amortissement (1) de celui-ci. C’est aussi, et souvent d’abord, en celle de lui faire produire de la plus-value bien avant d’être vendu. Volontés donc ambiguës ; certes a priori complémentaires et concordantes… mais pas toujours. Car, si l’une de ses fonctions potentielles est précisément de couvrir l’amortissement, la plus-value exige elle-même un investissement en amont, fixant une part variablement importante du capital en un pari variablement risqué. Cas extrême, on peut ainsi hypothéquer sa maison pour en assurer l’embellissement et de fructueuses locations en conséquence, susceptibles de couvrir durablement tout l’amortissement jusqu’à revente idéale… ou perte définitive.Propriété et développement durable (2)/ Par Ian Mansour de Grange Lire la suite
Dans une interview au Calame en date du 5 novembre 2020, Messaoud OULD Boulkheir a répondu à une dizaine de questions. Je souhaite revenir sur deux de ces réponses en clarifiant certains points et en débattant d’autres. Entrons donc dans le vif du sujet… Lire la suite