Violences contre les filles, la présidente de AMSME culpabilise les autorités de sécurité publique et parlementaires…

Violences contre les filles, la présidente de AMSME culpabilise les autorités de sécurité publique et parlementaires… Un lourd bilan de viol et meurtre sur une jeune fille Mauritanienne frappe Nouakchott.

Hier soir [ dans la nuit du vendredi 4 septembre 2020, NDLR] une jeune fille née en 1993 a été kidnappée, violée et tuée par une bande d’assassins dans une insécurité totale. Cette fille qui habite à Arafatt est sortie avec une autre amie et ses deux frères à la recherche de l’air sur la route AZIZ à Dar Naim.

Une fois sur place, elle s’est isolée pour uriner et elle a été kidnappée puis violée et retrouvée par la gendarmerie jettée morte sur la route.

Ce bilan lourd de viol et de meurtre n’est pas un acte isolé en Mauritanie et est devenu presque le quotidien, faute de lois qui protègent les femmes et de sécurité dans notre pays.

Nous responsabilisons le gouvernement Mauritanien qui n’a pas pu adopter une loi qui protège ces femmes contre ces violences barbares ainsi que les personnes, hommes et femmes, qui se sont opposés à l’adoption de la loi qui protège les femmes et filles contre les violences.

Je lance un appel aux femmes Mauritaniennes d’être solidaires et d’être prêtes à défendre efficacement leur droit à la protection et ne pas rester les bras croisés, sous la menace et la violence, tous les jours sans aucune réaction de la part des autorités.

Zeinabou Taleb Moussa

Présidente AMSME

Source : Adrar Info (Mauritanie)