Déclaration : Mouvement El Hor

Déclaration : Mouvement El Hor L’Organisation pour la Libération et L’Emancipation des Harratines (ELHOR) a assisté au soit disant procès de Birame Dah Abeid et Brahim Bilal d’Aleg le 20/08/2015 de la cours d’appel du tribunal d’Aleg.

EL HOR était présente à travers une délégation forte de 5 membres, dirigée par son président Monsieur Samory Ould Beye. Le témoignage que nous faisons de ce procès c’est qu’il s’agissait d’une véritable farce grossièredu jamais. Lire la suite

ولد بلال: المدح بموريتانيا وسيلة الحراطين لنقاش تاريخهم

مدير مهرجان ليالي المدح محمد عالي ولد بلال (السراج) ال مدير مهرجان ليالي المدح محمد عالي ولد بلال « إن مدح رسول الله صلى الله عليه وسلم كان مخرجا ومتنفسا لشريحة الحراطين في الماضي ووسيلة يمكن من خلالها مناقشة تاريخها ».
وأضاف ولد بلال خلال مقابلة خص بها « السراج » أن فن المدح هو الفن الغنائي الوحيد في موريتانيا الذي يمكن أن تجتمع عليه جميع أفراد الأسرة من أب وأم وأبناء.

وتحدث ولد بلال عن مشروع مهرجان ليالي المدح مؤكدا أن للفن الذي يقوم المهرجان بالبحث عنه والتأصيل له – خصوصية وخلفية تاريخية تعود إلى زمن ما أسماه بـ « الاستعباد ». Lire la suite

Le durcissement du pouvoir mauritanien face aux anti esclavagistes

Le durcissement du pouvoir mauritanien face aux anti esclavagistes  En Mauritanie, le leader charismatique Biram Ould Abeid vient de voir sa peine de deux ans de prison confirmée en appel. Le signe que cet opposant dérange plus que prévu. Mis en détention dans la prison de Rosso au sud du pays depuis le 11 novembre, le militant anti esclavagiste Biram Ould Abeid n’a pas été l’opposant parfait tant espéré par les autorités mauritaniennes.

Grande figure de la lutte abolitionniste et anti raciste en Mauritanie, le président de l’« Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste » (IRA), principale Ong anti esclavagiste du pays, avait été arrêté avec une quinzaine d’autres militants.

Ils étaient de passage à Rosso à l’occasion d’une « caravane » déployée pour dénoncer les expropriations de terres des négro-mauritaniens de la vallée du fleuve Sénégal. Les autorités mauritaniennes accusent l’IRA d’avoir fait de ces rassemblements une « occasion de propagande raciste, de propos semant la haine entre les populations ».

Plusieurs Ong de défense de droits de l’homme n’ont cessé depuis d’appeller aujourd’hui le pays à « arrêter de s’en prendre aux militants anti-esclavagistes ».« Les autorités mauritaniennes doivent cesser de harceler, menacer et sanctionner les personnes luttant contre l’esclavagisme », a notamment déclaré Amnesty International. Pourtant le leader du mouvement anti esclavagiste vient de voir confirmé une peine de deux ans de prison en appel. 

Opposant utile

Rare personnalité mauritanienne connue à l’étranger, Biram Ould Abeid s’était vu attribuer le prix des droits de l’homme de l’Onu en 2013. Une récompense qui confère une légitimité internationale à ses méthodes provocantes régulièrement critiquées par les autorités mauritaniennes. Sittings, manifestations, autodafés d’ouvrages religieux justifiant l’esclavage…

Biram n’hésite pas à ruer dans les brancards et joue à fond la carte médiatique. Un pari qui, jusqu’à maintenant, lui avait réussi. En juillet 2014, ce militant de la première heure était même allé jusqu’à se présenter aux élections présidentielles, profitant du vide laissé par les autres mouvements de défense des noirs de Mauritanie.

En perte de vitesse, le RFD, principal parti d’opposition négro-mauritanien dirigé par Ahmed Ould Daddah, a perdu de son panache en mettant de plus en plus de côté les questions identitaires et en boycottant systématiquement les élections. 

Loin d’inquiéter le pouvoir du président Mohamed Ould Abdelaziz, la montée en puissance de Biram fut pour lui une aubaine. Trop radical et trop à la marge pour être élu, le président de l’IRA aurait pu être le parfait opposant utile au pouvoir. 

Un agitateur capable de phagocyter une partie de l’électorat d’opposition sans réellement constituter une menace. Un puissant faire valoir démocratique qui s’attire d’autant plus les faveurs des pays occidentaux que le sujet du racisme anti noir y est extrêmement sensible. En laissant Biram effectuer, dans un calme relatif, sa tournée électorale l’été dernier, Aziz semblait avoir adopté cette stratégie. 

Autocratie

Peine perdue. En réprimant à nouveau violemment les militants anti escalavagistes, le régime mauritanien dont la France vante tant les mérites dans la lutte antiterroriste au Sahel montre une fois de plus son vrai visage. Celui d’un régime autocratique incapable de s’atteler au problème de la fracture identitaire qui mine encore profondément la société. 

Bien qu’aboli en 1981 et pénalisé depuis 2007, l’esclavage est encore pratiqué en Mauritanie. En janvier 2014, l’Ong australienne Walk Free plaçait le pays à la tête de son classement des Etats « esclavagistes ». Avec 150 000 esclaves pour seulement 3,8 millions d’habitants, soit 4% de la population, la Mauritanieremporte la palme de l’esclavage moderne. 

La forme la plus commune d’asservissement touche les populations négro-mauritaniennes largement exclues des principaux centres de pouvoir contrôlés par les élites Maures minoritaires qui dirigent le pays. 

Source : Mondafrique

Délégation de l’Union européenne en Mauritanie : Déclaration

Délégation de l'Union européenne en Mauritanie : Déclaration La Délégation de l’Union européenne fait cette déclaration en accord avec les Chefs de Mission de l’Union européenne en République Islamique de Mauritanie

La Délégation de l’Union européenne a pris connaissance avec regret de la confirmation par la Cour d’appel d’Aleg de la sévère peine infligée en janvier à l’égard du président Lire la suite

Mauritanie: jugés parce qu’opposés à l’esclavage

Mauritanie: jugés parce qu’opposés à l’esclavageTrois militants antiesclavagistes mauritaniens, condamnés en janvier à deux ans de prison pour  » rassemblement non autorisé » et« appartenance à une organisation non reconnue  » après avoir organisé une marche contre l’esclavage, ont refusé jeudi de comparaître à leur procès en appel, où le procureur a réclamé deux ans de prison ferme contre eux et six autres personnes qui avaient été libérées.
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« Pour les maîtres, violer les esclaves est un droit »

La Mauritanie a son Spartacus. Le militant Biram Dah Abeid veut faire libérer tous les esclaves de son pays, au prix de sa propre liberté. Jean-Baptiste Naudet l’a rencontré à Nouakchott avant son arrestation.

Biram Dah Abeid, fondateur de l'organisation Initiative pour la Résurgence du Mouvement abolitionniste. (Samuel Aranda-Panos-REA)« La première fois que j’ai été violée par le maître, je ne portais pas encore le voile, j’avais 12 ans peut-être. » M’Barka mint Essatim, 26 ans, issue d’une famille « privée de liberté depuis des générations », elle-même arrachée à sa mère à l’âge de 5 ans, est l’une des nombreuses esclaves mauritaniennes à avoir été libérée par Biram Dah Abeid.

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En Mauritanie, c’est les anti-esclavagistes qu’on emprisonne

Un militant pacifiste des droits de l’homme est accusé de « rébellion » et « d’appel à la haine » pour avoir organisé des manifestations visant à faire libérer des esclaves.

Biram Dah Abeid, fondateur de l'organisation Initiative pour la Résurgence du Mouvement abolitionniste. (Samuel Aranda-Panos-REA)Biram Dah Abeid, fondateur de l’organisation Initiative pour la Résurgence du Mouvement abolitionniste. (Samuel Aranda-Panos-REA)

En Mauritanie, ce ne sont pas les esclavagistes qu’on emprisonne. Ce sont les militants contre la traite des hommes, des femmes et des enfants que l’on jette au cachot.

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