Bonjour chers amis et camarades,
J’aurais pu me contenter de la réplique sublime du cousin Cheikh Sidatti., mais comme on dit, chose promise, chose due.
J’ai suivi avec un intérêt particulier le débat – ou plutôt les débats sur « l’identité haratine » J’ai écouté les uns et les autres, mais aussi lu certaines contributions qui m’ont profondément marqué, comme celles de mon jeune frère, l’éminent poète Cheikh Nouh, fils de Barkéole, où se concentrent des centaines d’adwaba marginalisés, spécificité haratines, et celle de Sidi Soued Ahmed, intitulée Donnons-leur leur identité. Continuer la lecture

Quand Mohamed Echriv affirme dans sa publication récente que les Haratines ne sont qu’une “transition sociale”, il ne fait pas œuvre d’historien : il se fait le scribe d’un système de domination.
Face aux discours qui minimisent ou délégitiment les aspirations politiques des Haratines, il est essentiel de rappeler les fondements historiques, sociaux et symboliques d’une revendication identitaire construite non pas contre la nation, mais au nom de sa promesse inachevée d’égalité. Ce qui est ici dénoncé, ce n’est pas seulement une lecture biaisée de l’histoire ou une posture intellectuelle discutable, mais bien un déni politique face à une réalité sociologique incontournable.
1er constat: le dialogue programmé fut précipité de façon spontanée par un déchaînement d’échanges contradictoires à la fois passionnés et relativement violents.
L’Initiative de Résurgence Abolitionniste (IRA-Mauritanie) a dénoncé ce qu’elle qualifie de discrimination institutionnalisée après la reconnaissance par le ministère de l’Intérieur de cinq partis politiques dirigés par des figures issues d’un seul groupe ethnique. 
