L’ethnicisme, déguisé derrière les bannières du nassérisme, du baasisme et de la vocation arabe de la Mauritanie, est désormais démasqué.
Lors de leur conférence-débat du 16 septembre 2025, placée sous le thème « Le discours à caractère sectaire », les animateurs du Centre maghrébin des études stratégiques ont semblé amorcer une véritable campagne contre ce qu’ils qualifient tour à tour de discours de la haine ou de discours sectaire.
Paradoxalement, ni les organisateurs ni la majorité des intervenants n’ont pris soin de définir clairement ces notions, Continuer la lecture

L’Initiative de Résurgence Abolitionniste (IRA-Mauritanie) a dénoncé ce qu’elle qualifie de discrimination institutionnalisée après la reconnaissance par le ministère de l’Intérieur de cinq partis politiques dirigés par des figures issues d’un seul groupe ethnique. 

Depuis l’avènement de la démocratie, qui a ouvert la voie à une expression plus libre et explicite des aspirations politiques, une large frange des masses populaires victimes de l’esclavage… notamment dans les grands centres urbains s’est reconnue dans les idéaux du mouvement El HOR (Organisation pour la Liberation et l’Emancipation des Haratines) et s’est naturellement organisée autour de la figure de Messaoud Ould Boulkheir.
Dans un article récemment publié, le président de la Cour pénale spécialisée dans la lutte contre l’esclavage, la traite des personnes et le trafic illicite de migrants en Mauritanie, Sidi Mohamed Cheina, dresse un bilan optimiste après cinq mois d’activité de cette juridiction créée par la loi n°039/2024. Il évoque des résultats satisfaisants, l’indépendance des décisions judiciaires, et la reconnaissance de partenaires internationaux comme les États-Unis, la France ou l’Espagne.
Un citoyen, faible d’esprit, dans un corps affaibli est plus facile à soumettre.