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Affaire Ghaya Maiga ou la difficile application de la loi sur l’esclavage en Mauritanie

Affaire Ghaya Maiga ou la difficile application de la loi sur l’esclavage en MauritanieFille esclave ou fille domestique. L’affaire Ghaya Maiga, au-delà de la qualification des faits qui oppose défenseurs des droits de l’homme et famille de la victime, procureur de la République et juge d’instruction, pose le problème de l’applicabilité de la Loi sur l’esclavage en Mauritanie.

Une supposée affaire d’esclavage sur une fille mineure de 14 ans, qui a éclaté le 1er septembre 2019, est en train de poser le problème de la difficile application de la Loi 2015-031 portant incrimination de l’esclavage et Lire la suite

Mauritanie : Accusé de racisme, le maire de Sebkha menace de saisir la Justice

Mauritanie : Accusé de racisme, le maire de Sebkha menace de saisir la JusticeAboubacar Soumaré dit AKA, maire de la commune de Sebkha (Nouakchott Sud), a qualifié de « ridicules » les accusations de racisme portées contre lui et menacé de porter l’affaire devant la justice.

« Si quelqu’un a le courage d’écrire que je suis raciste, je porterai plainte contre lui. Le problème sera réglé au tribunal », a affirmé le maire en souhaitant que « le débat pour le Lire la suite

Recrutement des officiers dénoncé par la CVE , un ancien chef du B3 et ancien cdt de l’Emia réagit …

Recrutement des officiers dénoncé par la CVE , un ancien chef du B3 et ancien cdt de l’Emia réagit …En lisant la déclaration de la CVE relative au concours de recrutement de l’armée, mon attention a été attirée par une affirmation singulière.

En effet, dans cette déclaration la CVE a affirmé que “Depuis des lustres, tous les corps militaires et paramilitaires, ainsi que toutes les institutions publiques sont le théâtre de ce type de mesures arbitraires d’oppressions, d’injustices et de discriminations abusives qui, si on n’y prend garde, pourraient durablement Lire la suite

La Fondation Sahel réclame le placement en détention de présumés esclavagistes mauritaniens

Mauritanie: la Fondation Sahel réclame le placement en détention de présumés esclavagistesLa Fondation Sahel plaide en faveur du placement en détention préventive de trois individus, accusés de pratique de l’esclavage et appelle à la mobilisation contre ce crime.

Malgré l’adoption de lois criminalisant cette pratique, l’absence d’une volonté politique fait que celle-ci perdure. La Fondation Sahel affirme «suivre avec intérêt depuis une semaine, l’affaire d’une mineure, Ghaya mint Mohamed, victime d’esclavage» ajoutant «avoir mené des investigations approfondies pour faire la lumière sur ce cas et s’assurer du respect de la procédure judiciaire».

Cette semaine, le Parquet Général de Mauritanie a annoncé l’ouverture d’une enquête suite à des informations «faisant état de vidéos relatant un cas d’esclavage dans un endroit relevant du tribunal de Nouakchott/Sud-commune d’Arafat (proche banlieue) diffusées sur les réseaux sociaux».

Ainsi, «le Parquet de la République a immédiatement donné des instructions à la police judiciaire pour enquêter sur les faits objets de dénonciation, entendre la victime présumée, la soumettre à un examen médical, arrêter et présenter devant la justice, les personnes mises en cause, rechercher l’auteur de la publication des vidéos de la victime sur les réseaux sociaux…».

LIRE AUSSI: Mauritanie: l’esclavage a la peau dure, malgré les lois Au terme de l’enquête préliminaire, le procureur de la République près le tribunal de Nouakchott-Sud a requis «l’ouverture d’une information pour l’approfondissement des recherches grâce à l’audition des familles des victimes et des témoins par un juge d’instruction.

Les investigations se poursuivent notamment concernant l’auteur présumé de la publication des vidéos de la victime et des calomnies qui ont été véhiculées sur elle, diffusées à travers le net.

Dans son réquisitoire adressé au juge d’instruction, le Procureur de la République a demandé le placement en détention provisoire de deux individus et qu’un contrôle judiciaire soit exercé sur une troisième personne.

Le magistrat instructeur n’a pas suivi les demandes du parquet, se limitant à la mesure du contrôle judiciaire pour tous les protagonistes, selon la déclaration Fondation Sahel.

Celle-ci insiste sur l’application stricte de la loi 03-2015, qui fait désormais de la pratique de l’esclavage «un crime contre l’humanité».

Quant à la déclaration du Parquet Général, celle-ci rappelle à tous les citoyens «le devoir d’informer les autorités judiciaires compétentes dans les formes légales, de tout crime dont ils auraient connaissance, tout en s’abstenant d’indexer ou de diffamer les victimes, et en évitant d’influer négativement, sur le déroulement de la procédure».

Les autorités mauritaniennes ont adopté une législation pénale abondante dans le domaine de la lutte contre l’esclavage au cours de ces dernières années.

Mais les associations abolitionnistes continuent à dénoncer «des complicités et l’absence d’une réelle volonté politique de sanctionner les auteurs de telles pratiques».

Alors quelle signification donner au réquisitoire du procureur pour l’emprisonnement de présumés esclavagistes, et au communiqué du Parquet Général dans un contexte de début de règne d’un nouveau pouvoir?

Ces éléments sont-ils le signe d’une prise en compte des griefs de la mouvance abolitionniste?

En refusant de suivre à la lettre le parquet, le juge d’instruction a–t-il simplement exercé sa prérogative d’indépendance que lui confère la loi?

Seul l’épilogue de cette histoire pourrait apporter des réponses à ces interrogations.

Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya

Source : Le360 Afrique (Maroc)

Le Parquet général rappelle le devoir d’informer de tout crime les autorités judiciaires compétentes

Le Parquet général rappelle le devoir d’informer de tout crime les autorités judiciaires compétentesLe Parquet général rappelle au public le devoir d’informer les autorités judiciaires compétentes de tout crime qui se produit et dont on a connaissance par les voies légales ;de s’abstenir d’indexer ou de diffamer les victimes et éviter d’influer négativement sur la procédure judiciaire. Lire la suite

Dr Mohamed Mahmoud Ould Mah, professeur d’économie : ‘’La ‘’Trumperie’’ de Trump cherche-t-elle à faire mieux que la ‘’Reaganomie’’ de Reagan ?’’

Le Calame : Dans notre livraison n° 1162 du 29 mai 2019 vous êtes revenu sur la guerre commerciale entre la Chine et les USA. Cette guerre s’est accentuée à tel point que M. Trump s’en prend au président de la FED et se demande, si l’ennemi des Etats-Unis est le président de la Chine ou celui de la FED qui semble refuser de hausser le taux d’intérêt de la banque fédérale des Etats-Unis. Comment expliquez-vous ce désaccord ? Lire la suite