Un militant pacifiste des droits de l’homme est accusé de « rébellion » et « d’appel à la haine » pour avoir organisé des manifestations visant à faire libérer des esclaves.
Biram Dah Abeid, fondateur de l’organisation Initiative pour la Résurgence du Mouvement abolitionniste. (Samuel Aranda-Panos-REA)En Mauritanie, ce ne sont pas les esclavagistes qu’on emprisonne. Ce sont les militants contre la traite des hommes, des femmes et des enfants que l’on jette au cachot.

La confirmation de la lourde peine prononcée contre un militant antiesclavagiste jeudi 20 août montre que la Mauritanie n’a pas l’ intention de mettre un terme à la répression menée à l’encontre des défenseurs des droits humains, a déclaré Amnesty International jeudi 20 août.



