
L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, un partenariat de la FIDH et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), a reçu de nouvelles informations et vous prie d’intervenir de toute urgence sur la situation suivante en Mauritanie. Continuer la lecture



GENÈVE (19 octobre 2016) – Un groupe d’experts des droits de l’homme des Nations Unies* a exprimé aujourd’hui sa grave préoccupation par le fait que des militants mauritaniens emprisonnés en raison de leur rôle présumé dans une manifestation contre les expulsions forcées à Nouakchott, sont ciblés par le gouvernement pour leur plaidoyer anti-esclavagiste.
Exit les Flams et axit IRA ! Le gouvernement vient d’autoriser deux partis politiques ! Point commun : il s’agit de partis dirigés par des hommes politiques qui vantent les théories de l’extrême droite.
Alors que les opinions internationales font preuve de vigilance quand au respect des droits de l’Homme, étrangement, l’esclavage persistant en Mauritanie suscite beaucoup trop d’indifférence et pourtant 18% de la population y vit encore aujourd’hui en esclave. Dans son article, Asmâa Bassouri, dénonce fermement le silence organisé en chaine depuis le sommet de l’Etat jusqu’à la base autour de l’esclavage.
Pour nous, tout est discutable même le problème du drapeau, celui de l’hymne national mais il y’a des choses sur lesquelles on ne peut pas discuter : ce sont les articles (26 et 28, NDLR) qui sont verrouillés par la Constitution par l’article 99.La mise en garde a été répétée vendredi par le président du parti El Wiam, Boidiel Ould Houmeid, lors de l’émission Politis, sur la chaine privée Al Watany. « Pour nous, cette question n’est pas discutable », a insisté Boidiel Ould Houmeid.
Les partisans à Paris du président mauritanien Aziz organisent, ce mardi 18 octobre à l’Assemblée Nationale, un colloque sur la réalité de l’esclavage dans leur pays. Parmi les invités, se trouve un agent du pouvoir mauritanien, Saad Ould Louleid, qui devait en janvier 2015 glorifier la tuerie de Charlie Hebdo.
Le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz aurait confié, à son homologue burkinabé, ne pas avoir apprécié, l’invitation adressée par les médias officiels de son pays, au défenseur des droits de l’homme et président de l’IRA, Biram Ould Dah Ould Abeid, révèlent des sources auprès d’opposants basés à l’étranger.