
Le ministère français des affaires étrangères français a indiqué, en réaction à l’arrêt de la Cour d’appel dans l’affaire des détenus de l’IRA que cette « décision de la justice mauritanienne, le 18 novembre, dans le procès en appel des militants de l’ONG pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) va dans le sens de l’apaisement ».
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Lors de leur procès, leurs avocats ont dénoncé les tortures infligées à leurs clients ainsi qu’une « parodie de justice ».
Après les plaintes contre des sécuritaires mauritaniens en France, déposées par les militants de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), le gouvernement reste serein, ou fait semblant de l’être.
Il n’est pas rare d’entendre chez les Soninko cette expression: « Laissez-nous dans l’état où nous sommes et où nous étions et que chacun reste ou garde sa place » une manière de dire tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Les détenus de la prison de Bir Moghrein, dans l’extrême nord du pays ont lancé un appel à l’aide, après un cinquième décès au sein de la population carcérale, du fait de ce qu’ils ont appelé la négligence et le peu de soucis de la part des autorités, rappelant au passage que le régisseur de cette prison avait démissionné il ya deux mois.
Les 13 cadres et militants abolitionnistes ainsi que les sept habitants du squat Bouamatou, qui comparaissent depuis le lundi dernier devant la Cour d’appel de Zouérate, seront fixés, ce vendredi 18 novembre, sur leur sort.
Des avocats français ont déposé une plainte « pour torture » devant la juridiction française contre plusieurs personnalités du régime mauritanien.