Depuis la diffusion du reportage de CNN témoignant de la réalité de l’esclavage en Libye, les témoignages se succèdent, la parole se libère, et beaucoup d’amalgames persistent. Le professeur Tidiane N’Diaye* ne semble pas surpris lorsqu’il reçoit notre appel depuis Paris, lui qui se trouve au Sénégal, où il transmet ses savoirs sur les civilisations négro-africaines auprès d’étudiants. En 2008, il avait jeté un pavé dans la marre en publiant Le Génocide voilé*, une enquête historique très documentée sur la traite arabo-musulmane qui décima l’Afrique subsaharienne du VIIe au XXe siècle, ce qu’il qualifia alors de génocide. Lire la suite
Archives de l’auteur : Mohamed CIRE
28 novembre 1960 : Bien avant son indépendance, la Mauritanie, l’autre pomme de discorde entre le Maroc et la France
Mauritanie : des syndicats dénoncent les restrictions des libertés syndicales
Mauritanie: CR et IRA appellent à la refondation face à l’imminence de l’implosion
Les trois décisions du sommet UA-UE contre l’esclavage en Libye
La CSI appelle au retrait du contrôle judiciaire des dirigeants syndicaux
COMEDUC : Des pièces d’états civils pour l’accès à l’éducation
La Coalition des Organisations Mauritaniennes pour l’Education (COMEDUC) vient de mener au Hodh Elgharbi une vaste enquête pour l’identification des enfants scolarisés ou ayant atteint l’âge de scolarisation mais qui ne disposent pas de pièces d’état civils. Cette enquête qui a débuté le 23 novembre s’étale sur une période de 5 jours. Elle s’est déroulée sous la supervision de Mme M’ghayli Atigh et la coordination de la COMEDUC au Hodh Elgharbi et est menée sur le terrain par des enquêteurs ayant bénéficié au préalable de formations appropriées.
Esclavage: une indignation très sélective
Gianni Pittella : « Les leaders africains et européens sont face à l’Histoire ».

Président du Groupe des Socialistes et Démocrates au Parlement européen
À Abidjan les chefs d’État et de gouvernent africains et européens ont rendez-vous avec l’histoire. Cette expression, tant de fois répandue sur les médias, est pourtant une réalité. Le sort infâme des migrants africains vendus comme esclaves en Libye et victimes des pires violations des droits de l’homme le long de routes migratoires toujours plus périlleuses nous rappelle combien les destins de l’Europe et de l’Afrique sont liés. En Côte d’Ivoire, leaders africains et européens n’ont d’autres choix que de dialoguer de manière franche et ouverte sur la stratégie politique qu’ils veulent privilégier au sein du partenariat entre l’UA et l’UE. Deux institutions dont les points de convergence sont aujourd’hui plus nombreux que par le passé, grâce notamment à la Haute Représentante de la politique étrangère et de sécurité de l’UE, FedericaMogherini et le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki, mais qui doivent faire face aux pressions constantes de leurs États membres au nom des intérêts nationaux.