
II. S’élever en hauteur
Idriss Déby qui, lui, est franchement un guerrier, pratiquement né et grandi dans le feu et qui n’a jamais connu une année calme et dont le crépitement des armes ennemies constitue la musique nocturne habituelle, a fait, en toute franchise, son mea culpa public. Il s’est jeté corps et âme dans le combat, comme sait le faire ce peuple tchadien admirable, mais une fois dans la gueule du loup, on l’a abandonné avec ses problèmes économiques et les préoccupations quotidiennes d’une population avec laquelle la nature marâtre a été injuste. Lire la suite