Quand il fomenta le coup d’État contre Maaouya ould Sid’Ahmed Taya, Mohamed ould Abdel Aziz avait déjà l’intention de prendre le pouvoir mais son âge, son grade et son profil trahirent son ambition. À cette époque, il ne représentait dans la sphère des officiers qu’un poids-plume, n’avait que peu d’amis étoilés et donnait, de surcroît, de premiers signes de comportement inquiétant. Les services de renseignements de la DST, de l’Armée et des pays étrangers concourraient à dresser de lui le portrait d’un officier ambigu, impulsif, susceptible de réactions imprévisibles. S’il tentait de prendre le pouvoir, aucun officier Lire la suite