l’incarcération du leader historique des droits humains Biram Dah Abeid sur la base de prétexte on ne peut plus fallacieux à la veille du lancement de la campagne électorale dans laquelle il devrait être impliqué en tant que tête de liste législative nationale et la fermeture pure et simple du Centre de formation des Uléma universellement apprécié.
Ces mesures que ni l’opinion nationale ni l’opinion internationale ne peut comprendre et ne peut digérer ont placé le pouvoir mauritanien dans une profonde situation d’hésitation, de silence, et de perplexité qui pourrait expliquer que le décret portant convocation des membres de la nouvelle assemblée nationale n’a, jusqu’à présent pas été pris, de même, le Conseil Constitutionnel n’a pas encore proclamé les résultats définitifs des élections législatives.
Ainsi, la Mauritanie est actuellement sans parlement : le mandat du parlement sortant ayant expiré et aucune condition préalable à la mise en place du nouveau parlement n’a été réalisée. Décidément on voit du tout dans cette jungle qu’est la Mauritanie. Yalla bakhne.
Par Omar ould Yali, ancien ministre et dirigeant de la mouvance issu du parti RAG coalisée avec le parti Sawab et soutenant la candidature de Biram Dah Abeid aux élections présidentielles de 2019
Source : Future Afrique (Mauritanie)