Que ce soit en matière de mariage sans “la bénédiction” des parents, mais aussi sur “le terrain miné” des viols. Et pour cause, les femmes abusées jouent littéralement “à pile ou face” en se présentant devant les juges. Et cela, pour la simple et bonne raison que les malheureuses doivent prouver qu’elles n’étaient pas consentes durant cet acte sordide.
En conséquence, si les juges ne valident pas l’argumentaire, le pire est à venir puisqu’elles sont automatiquement poursuivies pour relations sexuelles hors mariage (zina), confirme Le Point.
Une justice archaïque
Face à cette aberration, Human Rights Watch milite donc pour que « les autorités mauritaniennes instaurent un moratoire immédiat sur les poursuites et la détention des personnes pour zina ».
Dans son communiqué, l’ONG ajoute d’ailleurs que « les femmes et filles victimes de viol appréhendent le fait de porter plainte et d’intenter des poursuites judiciaires (…) Sachant qu’elles font souvent face à des policiers et autorités judiciaires qui ne respectent pas leurs droits fondamentaux ».
C’est le cas par exemple de mineures (même enceintes) pouvant subir “la loi du zina”… Alors que la législation ne concerne que les musulmans majeurs.
Source : Le Monde Arabe