Décidément ! les militants des droits humains mauritaniens sont plus que déterminés à porter leur combat à l’échelle continentale. En marge du 31e sommet de l’union africaine, activistes, droits-de-l’hommistes, ONG … ont dévoilé la face cachée de la Mauritanie.
Ainsi, les « révolutionnaires » ont montré à l’opinion nationale et internationale des souffrances réelles de la communauté noire.
Dans le même sillage, les FLAMS, l’Initiative pour la Résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) , les mouvements de défenses… sont tous montés au créneau pour informer la communauté internationale de la discrimination des noires (harratines et de négro-africains ) en Mauritanie.
Dans des lettres de correspondances adressés , récemment aux chefs d’Etats africains et au président français, Emmanuel Macron, invité d’honneur pour le sommet de l’Union Africaine en Mauritanie, les « protestataires » ont souhaité que ces derniers réagissent face à cette « question mauritanienne ».
Les antiesclavagistes ont informé des souffrances dont les noires sont victimes depuis les indépendances à nos jours.
Selon les chiffres brandits par l’IRA, le phénomène de l’esclavage, touche environ 20 % de la population mauritanienne.
Ainsi, des dossiers comme le passif humanitaire, le cas des apatrides, la répression du régime d’Aziz, et d’autres forfaitures ont été largement évoqué.
Sur la base de ces faits, les « activistes » demandent tout simplement à la communauté internationale de sortir de leur mutisme pour dénoncer ces pratiques à l’aube du 21e siècle , qui n’honore pas la Mauritanie et remet en cause le problème d’intégration dans ce pays , qui aspire au développement.
Ibrahima junior Dia
Source : Les Mauritanies